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Edito :
Grand prix de Hongrie, ou comment resserrer les positions. Sous pression depuis quelques courses, les Cars ‘N Roses refont surface dans les classements grâce à la superbe victoire de Mark Andrews au terme d’une course dominée de bout en bout par trois pilotes: Mark Andrews, Pancho Villa et Alf Nielsen. Si Pancho Villa termine finalement second et conforte la position de leader de Desperados au championnat, c’est la grosse désillusion pour Malowin qui voit son pilote Danois abandonner à quelques encablures de l’arrivée, laissant ainsi la 3ème place à Magic Titi, l’actuel homme en forme. Au rayon satisfactions: les retours tant attendus d’Alf et Orange Mécanique. Au rayon déception: toujours pas de second pilote chez Mustang. Si 4 écuries se détachent pour la course au titre, on sent déjà que la saison va être longue chez Mustang et OCB Ford… Enfin, grande deuxième, après sa pole aux Masters, Mark Andrews signe sa 1ère pole en championnat! 2 ème séance d'essais - Soleil Le classement des essayeurs Les plus rapides La grille Les monoplaces Les leaders successifs Les tours en tête Nos amis les bourrins Les plus belles pointes Les plus belles remontées La grille d'arrivée Le classement général pilote Le classement général écuries Brèves :
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La course :
les feux verts s’allument et toutes les monoplaces s’élancent. Toutes? Non, il reste un petit village gaulois qui résiste à l’envahisseur pilote bhoutanais qui n’en finit plus de payer son titre de l’an passé et entame son calvaire du jour par un joli calage, le 4ème en deux courses. En queue de peloton, c’est déjà la guerre avec Pachacutec qui tente un départ aussi bourrin qu’à Detroit mais se heurte cette fois-ci à une stratégie défensive très au point et se retrouve quasi déchiqueté après à peine 4 petits tours… En tête, on n’a pas chomé puisque Mark, Pancho et Alf, partis devant sur la grille, caracolent déjà avec une bonne longueur d’avance. Une Despe’ devant, il est dit pour le moment que lorsque l’une est à la fête, l’autre est au fond du gouffre et, en effet, Pachacutec est maintenant tassé bien au chaud dans sa carrosserie. Un peu compressé même par un câlin un peu lourd de Jessie. Il faudra de longues minutes avant d’extraire les premiers restes du Péruvien… Pour la petite histoire, Pachacutec ayant eu la bonne inspiration de se pointer revêtu du maillot de l’équipe de France de football, nos comiques troupiers s’en seront donnés à cœur-joie: «Eh Pacha’, 3-0 c’était tes carros c’est ça?» (Grob’), et le public d’attraper illico la perche en lançant un rigolard «Et 1! Et 2! Et 3 ca-rros!» au nez du Péruvien fumasse. Dieu que le public hongrois est taquin… Les trois pilotes de tête bouclent leur premier tour de piste sans avoir réussi à se départager tandis que Scott mène la chasse à 10” suivi de Grob’ et Jessie à 20” et du peloton à 30”. Trois pilotes devant bien contents d’échapper à la boucherie générale derrière eux puisque c’est maintenant au tour de Magic Titi de connaître les affres du sursis carrosserie et d’aimanter ses petits camarades (il ne jouera jamais “que” 5 fois la mort en 5 tours…). On arrive petit à petit au premier ravitaillement et Pancho Villa fait parler la stratégie le premier en décidant de ne pas s’arrêter pour un second tour en tendres. Option pas forcément payante puisque si Alf décroche aussi sec et se retrouve en chasse avec Scott, Mark arrive à recoller très rapidement au train du Mexicain avant de s’en débarrasser à la mi-course et de prendre seul la tête des opérations. Derrière, c’est le calvaire. La course est toujours aussi violente (c’est maintenant au tour de Sam de se retrouver «un peu faible», dirons-nous) et entre ceux qui foirent leur passage aux stands et ceux qui ne s’arrêtent pas pour mieux galérer, le petit train commence à sérieusement s’étirer pour les pilotes du peloton. Tout le second tour va être à cette image: forcing des 3-4 pilotes de tête et les autres qui décrochent petit à petit. En tout cas devant, la bataille est splendide avec le retour d’Alf et Scott, il ne se passe plus un tour sans dépassements, décrochages ou retours en force… Tout cela fait qu’à la fin du deuxième tour, les positions sont les suivantes: Mark Andrews seul en tête, Alf Nielsen à 10”, Pancho Villa à 20”, Scott Keaton à 30”, Grosboeuf et Sam Hu à 40”, Rod Runner et Louis Cifer à 50”, Magic et Jessie à 1’ et Orange Mécanique à 1’10. Deuxième passage au ravitaillement et nouvelle option tactique, cette fois-ci pour Alf Nielsen qui ne s’arrête pas et revient sur Mark Andrews. Le Danois commence à être un peu chaud mais le stand est formel: c’est très jouable pour la gagne et en tout cas pour le podium. Derrière, on reprend là où on en était resté: la violence barbare. C’est d’abord au tour de Rod Runner de se retrouver sursitaire carrosserie et puis surprise, alors qu’il s’apprêtait à rentrer dans son stand, Sam Hu ne voit pas Grosbœuf qui arrive à toute allure derrière lui. Le Bhoutanais n’a pas le temps d’éviter la touchette: un seul petit moment de relâchement et la Cars se retrouve dans le gravier… Deuxième abandon consécutif du champion du monde, soit déjà 2 fois plus que durant toute la saison dernière, ça commence à faire beaucoup. Après l’incident du Castellet l’année passée entre Grob’ et Mark, c’en est trop pour les hooligans des Cars qui s’en prennent aux hooligans Malowin et ravagent leur tribune… On ne s’attarde pas car devant la course continue et les deux pilotes de tête ont profité de l’incident pour accroître leur avance: 20” sur Pancho. Maintenant c’est sûr, la course se jouera entre l’Anglais et le Danois. Derrière eux, c’est l’heure du réveil pour Magic Titi et Orange Mécanique qui passent la vitesse supérieure et remontent un par un tous leurs concurrents dans un incroyable troisième tour. On s’approche de plus en plus de l’arrivée et Scott et Alphonse commencent à payer très cher d’avoir passé toute la course entre deux eaux; passés par Magic, rattrapés par Orange, puis de nouveau le Pitbull qui lâche prise, ça commence à être très dur… L’arrivée est presque à portée de dés lorsque le grand bouleversement se produit en tête de course: emporté par son élan, Alf Nielsen part en tête-à-queue et cale au moment de repartir (voir encadré)… Terrible coup du sort pour le Danois qui s’apprêtait à marquer ses premiers points et son premier podium dans le championnat et se retrouve le nez dans le gazon. Mark Andrews n’en demandait pas tant, pour lui c’est la victoire avant l’heure, la route est dégagée. Derrière, ça jubile: l’abandon offre à Pancho Villa son meilleur résultat de carrière et à Magic Titi la tête du championnat en compagnie de Grosbœuf… La course aurait pu se terminer sur cette agréable note, mais non, c’était oublier le côté outrageusement violent de cette course (c’est d’ailleurs celle qui aura rapporté le plus de points bourrins depuis le début de la saison; presque le double des autres!): alors que tous les points sont attribués et que les derniers pilotes en terminent (c’est le cas de le dire…), c’est au tour de Jessie Farr-Jones de se frotter à Louis Cifer. Elle aurait du se souvenir que quelques heures auparavant, l’endroit avait été maudit pour Sam Hu: même motif, même punition, la charmante Haïtienne part se crasher dans le muret des stands… Cela fait bien longtemps eu l’on n’avait pas vu trois abandons sur casse carrosserie dans la même course. Enfin, pendant l’évacuation à l’infirmerie de Jessie, les derniers spectateurs se font violence pour rester assister jusqu’au bout à la laborieuse arrivée de Rod Runner, qui tentera de nous expliquer plus tard que non, non, c’était pas laborieux du tout, c’est juste que personne n’a remarqué qu’il finissait son 4e tour, lui… De notre envoyé
spécial en Hongrie, Jean Nébavet.
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Les pilotes :
Comme nous vous le disions plus haut là -juste -au -dessus -ouioui -dans -l’encadré -grisé -que -vous -êtes -censés -lire -en -tout -premier -sinon -c’est -que -vous -tenez -le -journal -à -l’envers, toujours pas de second pilote chez Mustang pour tenir compagnie à notre égérie Jessie Farr-Jones… Et si l’on a fait appel au mercenaire préretraité de luxe Rod Runner pour cette course, ce dernier a malheureusement décliné l’offre qui lui était faite de marquer son nom sur la voiture… «Je suis là parce que j’ai un urgent besoin d’argent frais pour financer mes incessants aller-retours aux Etats-Unis, et parce que c’est toujours mieux de faire ça entre copains, mais décidemment, non, je ne pourrais plus assurer une régularité sur toute la saison», déclarera le pilote américain. Si l’argument se tient, certaines mauvaises langues insinuent que Rod Runner, après sa brillante prestation aux Masters, pensait pouvoir encore éclabousser tout le monde de son talent et qu’après 2 tentatives successives où il n’aura éclaboussé qu’en roulant dans les flaques, il supporterait de moins en moins bien de voir les autres pilotes pouffer à chacun de ses changements de vitesse… Ne riez pas, nous aussi un jour on sera vieux… Un jour… A part ça, tout le monde est bien au rendez-vous, signe que la saison est définitivement lancée. |
Annonces :
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Les essais :
On savait qu’à Formule Dé, les signes du destin, ça existe, confirmation lors de la première séance d’essais où la piste n’aura été sèche en tout et pour tout qu’une minute! Evidemment, c’était la minute pendant laquelle tournait Mark Andrews… Et évidemment, un beau paquet de concurrents l’avaient très très mauvaise de constater que ce changement de météo avait été déclenché par… son propre coéquipier, Sam Hu et que l’angliche allait à son tour changer la météo… pour nous ramener la pluie! Incroyable concours de circonstances! Résultat: de rage, les deux français du circuit se sont partagés le peu qu’il y avait à grignoter dans la grenouille-météo officielle du royaume de Hongrie… Finalement, on ne retiendra pas grand chose d’autre de cette première séance, hormis l’épouvantable craquement dans la boîte de vitesse de Jessie avant que son moteur ne s’étrangle puis l’épouvantable rodéo d’Alf Nielsen dont les rapports n’ont pas encore l’air tellement mieux réglés. On passe en seconde séance avec le retour du soleil, mais c’est trop tard pour tout le monde: Mark a bien assuré son coup tout à l’heure et regarde ses concurrents s’échouer comme de vieilles tortues au pied d’un nouveau record du tracé qu’il s’empresse ensuite d’améliorer. Derrière lui, performances remarquées de Pancho Villa (depuis le temps qu’on vous dit qu’il finira bien par partir en pole…) et d’Alf Nielsen qui se paye le luxe de s’offrir Magic Titi aux temps, pourtant un sérieux client. Serait-ce le signe du renouveau nordique? Enfin, si l’on ne s’apesantira pas sur les râleries de Grob’ qui affubla au passage Pancho Villa d’un qualificatif fruitier déplacé, relevons tout de même que le personnage s’offre la séance d’essais la plus rapide des annales du championnat en 2”349 par coup… |
L’arrivée au ralenti!
Fin du 3e tour, dernier virage. Mark Andrews se présente seul devant la dernière ligne droite avec une avance insolente. Pancho Villa est très loin, Mark décide de gérer son avance pour aller saluer son équipe et rétrograde progressivement en longeant la ligne des stands. Il passe la ligne d’arrivée en 3ème à 60 km/h alors que Pancho arrivait dans sa roue à près de 300 km/h… Mark 1er, Pancho
2e
Ensuite, c’est plus serré. Orange
et Grob’ se tirent la bourre depuis déjà quelques tours.
Orange a eu beau tenter de tasser son adversaire deux tours plus tôt
dans une manœuvre que le Français jugera plus tard plus que limite,
les deux hommes se présentent ensemble dans l’avant dernier virage.
Le Français rentre court en 4e et décide de ne pas rendre
la monnaie de sa pièce à l’Américain qui le passe
en 5e. Orange ne peut plus vraiment sortir, Grob’ a encore beaucoup de
marge mais Orange joue en premier. Il tire 19 en 5e et se place idéalement
en bout de dernier virage. Grob’ tire 12 en 5e et constate les dégâts;
c’est fini, Orange Mécanique jouera sa 6e en premier pour passer
la ligne: revanche de l’arrivée du grand prix précédent.
Quelques instants plus tard, Magic Titi se présente seul à son tour. Personne derrière, la voie est libre, le Québécois salue ses supporters et s’offre tranquillement le podium. Magic 3e Orange 4e, Grob’
5e
On finit tranquillement avec Scott Keaton qui se présente seul à son tour comme son coéquipier précédemment… Scott 6e |
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Des
stats, encore des stats ! !
Après le temps moyen par
coup de dé aux essais, il fallait bien qu’on en arrive à
deux petits classements de plus: le nombre de jets de dés moyen
nécessaire pour boucler un tour aux essais (sur la base de toutes
les séances d’essai du pilote) et, comme l’an dernier, le temps
moyen par séance d’essai (sur la base de la séance qualificative
à chaque grand prix). Du second classement, on retiendra que cela
ressemble quand même un peu à la vitesse par coup; et du premier,
on notera qu’une certaine Jessie Farr-Jones peut nourrir des regrets d’avoir
de si mauvais chronomètres parce que côté trajectoires,
c’est plutôt optimisé…
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Nombre
de jets de dés
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L'abandon
du jour : Alf Nielsen
38ème tour. Quatre virages
avant l’arrivée, le Danois a une importante 5e à jouer pour
conserver ses chances de victoire. A 19, tête-à-queue, 20
c’est la mort. Le staff technique de l’écurie calcule: en cas de
tête à queue, l’avance est suffisante pour encore disputer
la seconde marche du podium à Pancho Villa. Le risque est calculé,
le stand donne son feu vert à reculons devant l’insistance du Danois
qui y croit dur comme fer.
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En
avant-goût du prochain grand-prix: C’est arrivé l’an dernier
!
Souvenez-vous, c’était le
dimanche 8 février 1998, nous nous rendions sur le circuit d’Interlagos
(Brésil) pour y disputer la 9e manche de la saison. Ce grand prix
avait marqué les mémoires pour plusieurs raisons: déjà,
une incroyable météo nous avait offert de la pluie aux 2
séances d’essais et en course! Ensuite, c’était le baptème
du feu pour le Major Lee qui remplaçait Santa Yana (résultat,
avant-dernier aux essais, abandon sortie de route après s’être
fait prendre un tour par le leader…). Enfin, seule et unique fois de la
saison, les Topnaz nous avaient offert un doublé en première
ligne suivi d’une victoire.
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16-0'48"38 (NR) |
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16-0'57" |
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17-1'05" |
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17-1'15" |
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18-0'42" |
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18-1'06" |
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18-1'31" |
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18-2'50" |
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19-1'11" |
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22-1'41" |
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22-1'53" |
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Zzz ... eh Papy c'est l'heure ! |
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