La Gazette On Line
N°25 : GP de Mexico - 24 janvier 1999 course 7/16
retour à la gazette
Edito :
A pas grand chose, ce grand prix du Mexique aurait pu être celui de la revanche de Grosbœuf, de retour de convalescence et déjà auteur d’une nouvelle pole position, mais le moteur Malowin et le retour au premier plan d’Orange Mécanique en auront décidé autrement, l’Anglais passant le Français en force dans le dernier virage. En signant son 4e podium de la saison, la sensation pourrait venir de Pancho Villa, d’ores et déjà élu par la presse révélation de ce début de saison et qui s’accroche bien au classement. Puisqu’on parle de classements, si ce grand prix permet à Grosbœuf et à Malowin de reprendre provisoirement les commandes, la suite de la saison s’annonce bien folle puisqu’avec 7 vainqueurs différents lors des 7 premières courses, ce sont maintenant les 8 pilotes de tête qui peuvent prendre les rennes du championnat après Monaco, dans quinze jours; tandis que côté constructeurs, les 3 écuries de tête commencent à creuser un certain écart.
1 ère séance d'essais - soleil
2 ème séance d'essais - couvert
Le classement des essayeurs
Les plus rapides
La grille
Les monoplaces
Les leaders successifs
Les tours en tête
Nos amis les bourrins
Les plus belles pointes
Les plus belles remontées
La grille d'arrivée
Le classement général pilote
Le classement général écuries
Brèves :
«Aaah… Qu’est-ce que j’le respecte!!», Pachacutec regardant Mark Andrews planter…
«Personne m’a dit que je pouvais bloquer la trajectoire… Salauds!!!», Sam Hu, champion du monde en titre…
«Pacha, je m’demande comment y fait pour conduire avec des tongs…», Scott Keaton, sponsorisé par Scholl.
«J’étais en manque de course alors aujourd’hui vous en avez 2 pour le prix d’1», Pacha-prise de tête-cutec.
«C’est pas grave, un abandon ça fait du bien…», Magic Titi, pilote masochiste.
«Mourir sur tenue de route, toi tu t’en fous, t’as l’habitude», Magic à Orange, en pure amitié…
«Ca lui apprendra à m’avoir tassé tant de fois», Grosbœuf, témoignant son amitié à Scott, encore planté.
Conférence de presse :
Circuit rapide mais difficile. J’espère pouvoir pourrir tout le monde pendant le reste de la saison, surtout les Despe et les OCB. Mon   premier abandon depuis 9 grand prix, un peu à cause de Scott mais je ne lui en veux pas, ce n’est pas grave. Je reste confiant pour le reste de la saison et je prépare la saison prochaine avec peut-être une autre écurie, car y’en a marre des mécanos, je vais me plaindre auprès du baron. Une info de première: je vais peut-être signer chez MT-One la saison prochaine si elle peut venir, sinon je pense rester chez Topnaz. Magic Titi (on vous laisse imaginer la presse étrangère depuis toutes ces déclarations !)
Jessie Farr-Jones, circuit que de poisse… Etant sursitaire carrosserie depuis le premier tour, je ne suis pas déçue de n’être morte qu’au 3ème tour… Je ferais mieux la prochaine course. Jessie Farr-Jones
Hé oui, c’est une victoire OCB sous le soleil! Bravo Orange, dommage pour Grob’. A la prochaine pour que je marque des points… Louis Cifer
C’est fait, la victoire est là !! On revient au classement, maintenant le plus dur est à venir. Orange Mécanique
Au moins on aura vu que ma blessure n’a fait que me motiver encore plus ! C’est quand même dur d’être lâché par la mécanique alors que j’avais fait le plus dur. On est en pleine bourre en ce moment, il fallait absolument en profiter parce qu’on sait pas combien de temps ça va durer donc forcément on a des regrets sur les deux dernières courses… Maintenant, ça va être le marquage à la culotte, y’aura plus trop le droit aux erreurs, faudra se battre pour chaque point avec le programme qui nous attend… Alphonse Grosbœuf
Le GP du Mexique c’est bien cool sauf aux essais, bon on reprend des points sur Topnaz et c’est pas fini. Allez Pacha! A Monaco ils voient tous nos pots d’échappement ! 
Pancho Villa
De bonnes séances d’essais et une belle course. J’aurais bien aimé monter sur le podium mais bon… Ces 3 points me permettent de rester dans le paquet. Félicitations à Alphonse pour ce retour où il aurait mérité de gagner.
Scott Keaton
Les dirigeants Desperados ont annoncé que Pachacutec ne parlerait dorénavant plus à la presse. Raisons? Aucune de connue…
Bravo Scott !!! C’est la première fois que je rallie l’arrivée à Interlagos ; malgré ça, je persiste à penser que nous venons de finir le pire circuit de l’année. Ca va mal chez les Cars mais c’est passager. Reste un second cauchemar dans 15 jours à Mexico, après ça ira mieux. Mark Andrews
Pancho est un veinard invertébré! Ils s’y sont mis à deux pour me pourrir la course. Je serai pas là à Monaco mais je vais demander à nos mécanos de mettre des carrosseries en plastacier renforcé. Quant à Orange Mécanique, il perd rien pour attendre… Alf Nielsen
Que d’espoirs déçus, encore une infime chance de casser l’immonde série… Plutôt la mort que de continuer de façon aussi ignominieuse !! Sam Hu(en direct de son baquet avant d’attaquer le grand 3)
Argh ! Ca tue, Alf est en vue ! Chargez ! Alf ratatouille, la chance!!! (…) Horreur, plus de puissance, ça flanche, adieu le point÷… Sam Hu(après l’apnée de l’enchaînement ultra rapide)
C’est fini l’Amérique du Sud? Génial! Merveilleux! On va enfin courir sur de vrais circuits !!! Mark Andrews
Quelle galère cette règle du levier de vitesse, quelle galère!!
 Major Lee [Ca, on est bien d’accord avec toi… NDLR]
La course :
Bon ben voilà, et puis après les essais on se fait ses petites configs dans son coin, en béton comme il se doit pour les Desperados à domicile et puis c’est l’heure de la course (P’tain, va encore falloir que je me fade de tout écrire… y’a pas pire moment que celui où faut y aller… Bon, ben c’est pas tout ça mais faut y aller, hein).
Or donc la course partait, et partait même très vite puisque Grob’ réalisait le premier “départ Alesi” de sa carrière. Pole avec le record, départ Alesi, ça sent le revanchard qui veut faire taire ses détracteurs après son absence, et ça sent surtout le coup du moteur explosé au bout de la 1ère ligne droite… Et bien non puisque le Français s’échappe avec Scott Keaton dès le premier virage, les 2 laissant leurs adversaires dans un gros paquet où évidemment on tabasse et on bouchonne sévère (si je vous dit qu’il y avait Pacha dans le coup, vous me croyez?); seuls trois pilotes évitant ce fouillis: les 2 OCB parce qu’elles ont encore pris un départ merdique et n’arrivent pas à suivre le train du peloton, et le major Lee, nouvelle victime de la règle du levier, qui oublie de passer la 2de, reste en 1ère et se fait larguer d’entrée de jeu à devoir ramer toute la ligne droite avec un rapport de moins. Il partait déjà avant-dernier, une petite erreur au 2ème tour et sa course est déjà quasiment over. Quelle belle règle décidément…
Devant, le duo Grosbœuf-Keaton (y passent leur temps ensemble devant depuis le début de la saison ces deux-là…) va rouler tranquillement tout le premier tour jusqu’aux stands, uniquement poursuivi maintenant par un petit groupe de trois pilotes: Alf Nielsen, Pancho Villa et Pachacutec. Enfin un groupe de 3… disons plutôt un groupe de 2+1 parce que le traitement auquel est soumis le Danois durant ce premier tour fait plutôt penser à un séjour dans un tambour de machine à laver qu’à une course de Formule Dé… Il avouera d’ailleurs après la course avoir eu du mal à comprendre pourquoi «Pacha se faisait une fixette sur ma carrosserie».
Le premier passage aux stands (ou plutôt non-passage) va alors être important pour la suite de la course. D’abord parce que Scott va prendre seul la tête de course en grillant l’arrêt, puis parce que les différentes tactiques d’arrêt vont permettre à Orange de revenir en force aux dépens du groupe de chasse. Ainsi, quelques tours plus tard, alors que Scott vient de se rater et de se faire reprendre par Grob’ (merci le bonus pilote…), les positions sont les suivantes: Scott et Grob’ devant, Orange à 10”, Alf, Magic et les 2 Despe à 20”, Jessie, Louis et les 2 Cars à 30” et le major à 40”.
Ce sera à peu de choses près l’ordre de passage durant tout le second tour, avec seulement quelques décrochements derrière, les pilotes du «groupe Cars» n’arrivant pas à s’entendre pour rouler de concert et se gênant les uns les autres… A vrai dire, devant, on ne s’entend pas terrible non plus mais les conséquences sont moindres: Grob’ commence à se plaindre de plus en plus, trouvant les placements de Scott de moins en moins fair-play (l’Australien démentira après la course); tandis que dans le groupe de chasse, Magic a relayé les Despe au contact d’Alf et enfin réussi à sérieusement rayer la belle peinture anglaise.
C’est sur ce rythme bon enfant qu’on arrive au dernier arrêt aux stands, peut-être la dernière possibilité de forcer les positions. Alphonse rend à Scott la monnaie du premier passage et, les nouveaux mécanos Topnaz se montrant aussi efficaces que leurs prédécesseurs, l’Australien doit même laisser filer Orange qui décide de griller de nouveau l’arrêt. Puis, bien obligé de réparer son débris, c’est au tour d’Alf de devoir perdre un temps crucial pendant que les Despe tracent, appliquant à la lettre la tactique prévue. Et enfin, premier incident majeur de cette course, Magic décide de prendre un risque important dans sa rentrée aux stands pour ne pas perdre trop de terrain et, pour la première fois de la saison, expédie sa Topnaz contre le muret des stands. La mécanique de précision belge est ruinée et le leader du championnat est contraint à l’abandon pour la plus grande joie d’un Grosbœuf maintenant seul en tête !
Un pilote seul en tête, un dernier tour à couvrir, les poursuivants commencent à se lamenter que la course est finie, qu’il n’y a plus rien à faire. Mais contre toute attente, nos valeureux concurrents commencent à planter de partout là où on ne s’y attendait plus et les positions se bouleversent de nouveau. Ainsi, à 6 tours de l’arrivée, Grosbœuf est encore seul devant avec Orange à 10”, Pancho et Scott se retrouvent seuls en chasse à 20”, Pacha et Alf à 30”, les 2 Cars à 40”, Jessie, le major et Louis fermant la marche à 50”. 
Evidemment, qui dit plantages dit danger et les abandons se succèdent : tout d’abord Jessie dont les problèmes de réglage aujourd’hui finissent par expulser hors de la piste une Mustang qui voulait la quitter dès les premiers tours de course (on ne force pas un cheval rétif…), puis Louis Cifer quelques tours plus tard qui, fidèle à son habitude, trouve le moyen de se sortir de la piste à quelques tours de roue de l’arrivée.
Il ne reste plus qu’un virage à parcourir, tout semble joué lorsque les vieux démons du Français refont surface. Comme tant de fois les années précédentes, c’est alors que tout semble acquis qu’Alphonse se met à craquer et se fait trahir par sa mécanique dans un avant-dernier coup crucial. Orange attendait ça avec impatience depuis le début du tour et ne rate pas l’occasion; il passe les gros rapports et dépose sans bavures un Frenchie passablement dégoûté pour une victoire qui devenait primordiale tant pour Orange que pour OCB, son écurie.
L’Anglais a montré l’exemple, les autres en profiteront puisque le reste des arrivées se départagera plus ou moins de la même façon avec Scott Keaton et Alf Nielsen dans le rôle des victimes.
Voilà, c’est donc sur cette montée en charge d’Orange Mécanique que s’achève notre escapade sud-américaine, rendez-vous dans quinze jours en Principauté !
 
De notre envoyé spécial au Mexique, Jean Nébavet.


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Alf – Tu serais pas ministre de la Propagande du Mexique par hasard ?
Pachacutec – P’tain, tu fais chier ! J’vais t’pourrir la vie toi !
Jouez dans un championnat fair-play, où les pilotes s’aiment et se le disent, jouez IAF !!!
Les essais :
Une fois n’est pas coutume, nous aurons eu tout du long de cette escapade mexicaine une météo de plomb, obligeant les écuries à des trouvailles techniques de dernière minute pour résoudre ce fâcheux problème de tear-off qui fondent sur les visières… En tout cas, ce joli soleil aura mis du baume au cœur de nos concurrents qui avaient tous une idée fixe en tête lors des séances de qualification: faire tomber l’ancestral record de Santa Yana, réalisé à une époque où on croisait encore des voitures à 6 roues sur les circuits. Enfin tous, tous, façon de parler, puisque Louis Cifer, conscient de ses lacunes aux essais aura préféré ne rejoindre le circuit qu’au moment du départ, et les Mustang qui –sauf notre respect– n’en sont pas encore à viser les records de tracé…
Résultat: la première séance démarre très très fort, peut-être un peu trop même puisque l’on a à peine le temps d’admirer la performance de Jessie (belle progression en quelques courses, miss!) –il semblerait que l’arrivée chez Mustang d’un pilote moins performant qu’elle aux essais lui ait redonné du poil de la bête– que Grosbœuf frappe un gros coup: le tour parfait en 44”, on sait déjà qu’avec ça, il serait bien surprenant de ne pas retrouver le Français en première ligne aujourd’hui… Mais on reste tout de même concentrés: 3,1s au coup, ça pourrait suffire pour contenir les Topnaz mais pas pour résister à Mark Andrews ou aux Mexicains qu’on imagine surentraînés sur leur circuit fétiche. Seulement pour cela, il faut déjà commencer par sortir le tour parfait, ce que personne d’autre n’arrivera à réaliser jusqu’à la fin de cette séance… On saluera tout de même la rapidité d’exécution d’Orange, de Pancho (mais eux c’est pas vraiment une surprise) et surtout de Pachacutec qui prouve que quand il veut bien s’entraîner un peu sérieusement, il est capable de rivaliser aux essais (enfin au moins au chronomètre…).
On se retrouve en deuxième séance et premier coup de tonnerre: parti dans un tour bon pour la pole, Orange Mécanique oublie un changement de levier et se retrouve contraint à jouer une sale vitesse qui lui fait perdre 2 coups (et de précieuses secondes). Grosbœuf à eu très chaud et Orange a montré que ses réglages étaient prêts pour la course… En fait, son tour annonce la suite des événements: aller chercher la pole à tout prix, quitte à abandonner. Mais seul Scott Keaton sera capable de réaliser le tour parfait à son tour. Malheureusement pour lui, son temps respecte la logique de ce début de saison qui veut qu’il soit toujours un tout petit peu moins rapide que le Français: l’Australien échoue dans sa quête de la pole pour 1,5”. Pour en terminer avec cette deuxième séance, un petit peu de Mark Andrews. Accusant une petite seconde de retard sur Magic à la fin de la 1ère séance, l’Anglais se fait sérieusement briefer par son écurie avant de s’élancer et se focalise plus sur l’amélioration de son chrono que sur une aveugle course à la pole. Bien lui en prendra, il améliore son chrono de 3” et reprend la 3e place au Canadien. C’est donc la 3ème pole position de la saison pour Alphonse Grosbœuf, qui semble plutôt bien remis de ses fractures et en profite pour creuser un petit trou au classement des essais.
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Magic – Au fait, tu lui as dit au baron pour les mécanos ?
Scott – Nan, j’ai pas osé…
Jouez dans un championnat plein de grandes gueules, mais des grandes gueules qui assument, jouez IAF !!!
Retour au sommet
En avant-goût du prochain grand-prix : C’est arrivé l’an dernier !
La saison passée, nous sommes passés pas Hockenheim le 5 octobre 97, pour la 2e course de la saison, avec une météo assez clémente: soleil et pluie aux essais puis soleil en course. De l’avis général, ce fut une course très agréable et très ouverte qui aurait pu se solder sans le moindre abandon (1e abandon à 2 tours de l’arrivée!).
Les essais furent assez surprenants: 1ère séance sous le soleil et pole provisoire de Grosbœuf, mais 2ème séance sous la pluie et pole améliorée par… Sam Hu!!! Incroyable. De mieux en mieux: Sam Hu et Magic Titi auront tous deux utilisé un bonus pilote pendant cette deuxième séance! On se souviendra aussi de la 2ème séance de Jessie qui, oubliant un arrêt, nous aura gratifié d’une sortie de virage de 18 cases à 300 km/h…
Magic aura été le premier animateur du grand prix durant le premier tour avant de céder la tête à Santa et Pancho qui ne se sont pas arrêtés aux stands pour le second tour. Mais la course est vraiment ouverte et les deux hommes sont repris puis lâchés par Scott Keaton dans le 3e tour. Pendant ce temps, Mark Andrews qui ne s’est pas arrêté une seule fois revient très fort dans les roues de Scott en fin de tour pour un remake de l’arrivée de l’année précédente entre les 2 hommes qui avait vu Scott l’emporter. Cette fois-ci, c’est Mark qui se venge et passe Scott dans le dernier virage pour une deuxième victoire en 2 courses après Monza.
On se souviendra qui n’y eut qu’une seule manip réussie de tout le grand prix (Scott), que Trackzard un peu largué abandonna volontairement, que Mark Andrews n’effectua qu’un seul tour en tête mais le bon, et qu’Hockenheim fut la première gazette de Jean Nébavet.
La grille : Sam Hu (16 en 1’15”), A. Grosbœuf, Santa Yana, Magic Titi, Trackzard, Pancho Villa, Scott Keaton, baron Von Lem, Pachacutec, Mark Andrews, Jessie Farr-Jones.
L’arrivée : Mark Andrews (40 tours en 4h 16’), Scott Keaton (même temps), Santa Yana et Pancho Villa à 20”, A. Grosbœuf à 30”, Von Lem et Magic à 50”, Jessie à 1’, Pachacutec abandon P/F au 44e, Trackzard abandon au 43e, Sam Hu abandon carrosserie au 38e.
Pancho Villa, révélation du début de saison
Ca fait partie de la tradition des championnats parisiens: s’il est particulièrement rare qu’un rookie empoche le titre, il est par contre plus que fréquent qu’un rookie réalise une première saison très moyenne mais prometteuse avant d’exploser la saison suivante sans que cela soit très surprenant.
Ainsi, les plus anciens se souviendront que chez les Auteurs, Alf Nielsen avait réalisé une première saison dans l’anonymat avant d’offrir l’année suivante le titre pilote et constructeurs à son coéquipier Rod Runner; ce qu’avait réitéré Grosbœuf l’année suivante avec Pépo Lavauretto, et ainsi de suite. Plus proche de nous, l’an dernier, c’est Pachacutec qui explosait pour sa 2e saison et réalisait un splendide parcours après une saison 96-97 médiocre.
Et bien cette année, la presse unanime a élu Pancho Villa révélation de la saison 98-99, le bougre de Mexicain ayant déjà signé 3 secondes places et 1 troisième place en 7 courses. On parle beaucoup ces temps-ci d’année Magic Titi ou d’année Alphonse Grosbœuf, mais et si c’était en fait l’année Pancho Villa ?
L’arrivée au ralenti !
Avant-dernier virage, Grosbœuf compte encore 10” d’avance sur Orange. S’il rentre sa 5e dans le dernier virage, la course est gagnée; il lui faut 13, il tire 11 et plante pendant qu’Orange rentre dans l’avant-dernier virage. Tour suivant, Grob’ reste en 5e et tire 16, se place au milieu au bout du dernier virage. Orange lance une 6e, et doit tirer au moins 28 pour pouvoir jouer avant pour la ligne d’arrivée. Orange tire 29 et passe le Français de quelques mètres avant de s’arracher pour la gagne…
Orange 1er, Grob 2e
Même motif, même punition 10” plus tard pour Scott qui ne peut rentrer qu’en 5e dans le dernier virage. Pancho arrive à fond de 6e et dépose l’Australien…
Pancho 3e, Scott 4e
Comme son coéquipier plus tôt, Alf Nielsen rate sa 5e (11 aussi) pour le dernier virage. Il était au coude-à-coude avec Pachacutec qui en profite et le lâche alors que Mark et Sam reviennent vite. Alf reste en 5e au tour suivant et se place comme Grob’ au bout du virage. Mark ne peut pas passer la 6e pour le reprendre et Sam Hu n’a pas la réussite d’Orange… Il tire un 23 et doit laisser les derniers points au Danois.
Pacha 5e, Alf 6e
Après l’annonce que Pachacutec refuserait dorénavant de donner le moindre commentaire à la presse, la Fédération aurait envisagé de mettre le pilote péruvien à l’amende pour non respect des engagements pris.
Si la direction Desperados n’a pas encore réagi officiellement, des bruits circulent déjà en coulisses.
Ainsi, le fougueux Péruvien aurait prévenu ses dirigeants que si une amende devait lui être collée, il refuserait de la payer tant que les autres monoplaces du circuit FD, et en particulier celles de l’écurie championne du monde, ne feraient pas figurer leurs numéros de pilote sur leurs carrosseries. Un prêté pour un rendu…
Arret sur image : le tracé
Mexico, circuit pourri. Voilà en substance les commentaires qu’on pouvait entendre avant d’arriver au Mexique. Circuit trop rapide, pas de difficultés majeures, des enchaînements en peu trop faciles, pas de possibilité de reprendre des coups de retard, etc. Vous connaissez la chanson. Pour en avoir le cœur net, nous sommes aller consulter M. Marc des Posets, délégué de la Fédération à la sélection et la validation des tracés, pour qu’il nous commente la mise au programme du tracé.
J. Nébavet– Pourquoi Mexico cette année après tant d’années d’absence?
MdP– Et bien la branche mexicaine de la Fédération tenait à ce que ce circuit soit reprogrammé puisqu’une écurie Mexicaine figure au championnat, ce qui est légitime, et puis cela sous-tendait leur participation financière au budget de la Fédération mondiale IAF. Donc voilà, ça a été vite vu.
J.N.– On a entendu beaucoup de critiques sur le tracé lui-même, surtout après Interlagos, votre opinion?
MdP– Je pense qu’on devrait en entendre moins maintenant que la course a eu lieu. Les pilotes râleurs ont du réaliser que ce tracé a aussi son intérêt. Bon, c’est vrai que le circuit est beaucoup moins exigeant que certains tracés européens mais il offre certains choix qu’on voit rarement ailleurs, comme par exemple la possibilité de très peu s’arrêter aux stands pour ravitailler, voire pas du tout comme notre vainqueur cette année. Cela donne des options de course et de configuration vraiment différentes. D’ailleurs, certains pilotes m’ont confié que s’ils avaient mieux étudié le tracé, ils seraient partis avec des configs bien différentes. Au moins, ici, ce n’est pas comme sur certains tracés où une mauvaise place sur la grille et des stands mal placés équivalent à une quasi impossibilité de victoire; la course est ouverte. De toute façon, il faut de tout dans une saison et je pense que ce tracé a sa place, qu’il est juste sous-évalué, c’est quand même pas Donnington… Sinon, la commission Recherche & Développement de la Fédé planche sur la possibilité de modifier le “grand 3” qui pourrait être plus intéressant qu’il ne l’est actuellement.
Petit rappel sur les pseudos des journalistes pour pas que vous soyez trop paumés:
– Jean Nébavet, Marc des Posets, et ce qui n’est pas signé = Martin
– Jenny Croapa, Dr Hillbeback, les photos, les spectateurs = Jean-Marie
– Mario de Janeiro, Jay Desinfo = Bruno
La saison 1999-2000 :
Suite à la grande discussion avant le grand prix du Mexique, il va falloir se mettre bien d’accord sur la prochaine saison IAF pour ne pas se retrouver dans la situation de cette année (et de l’an dernier) qui nous voit jouer les dernières courses fin juin alors que cela n’arrange pas du tout certains pilotes.
Etant donné que nous partons du principe de respecter les vacances scolaires, les ponts, la date des Masters et la date de l’Open de Valréas (et pourquoi pas celle de l’Open de Boulogne l’an prochain) pour l’élaboration du calendrier tout en gardant un délai moyen de 2 semaines entre chaque course; la seule réelle solution que nous avons est de démarrer le championnat plus tôt: c’est-à-dire début septembre au lieu de fin septembre. De plus, il faut arriver à caser une réunion de présaison avant le premier grand ^prix.
Apparemment, il n’y a pas grand monde de vraiment chaud pour caser cette réunion à la fin du mois d’août, la solution la plus raisonnable serait donc, avant la fin de cette saison, de fixer à l’avance la première date de septembre (sans attendre la fin des vacances pour se passer des coups de fil comme on faisait d’habitude, ce qui est totalement foireux puisqu’en plus, à cause des départs/arrivées/transferts, y’a jamais tout le monde de ^présent à la réunion de présaison) et de commencer le matin par la réunion et suivre l’après-midi par le premier grand prix avec application des nouvelles règles votées le matin.
Comme nous l’avons fait cette année (et c’était mieux), il semble irréaliste lors de cette réunion de formuler les propositions, d’y réfléchir et de les voter, sinon ça prend un temps infini; il vaut donc mieux préparer à l’avance les propositions de changement de règles pour y réfléchir et de ne faire que les voter lors de la réunion (et on a vu que c’était déjà suffisamment long comme ça).
De plus, avec les mésaventures arrivées en course depuis le début de la saison, je pense qu’il est important que, pour la saison prochaine, nous disposions de règles entièrement rédigées et pas juste mémorisées, on a vu les problèmes que ça engendrait. J’ai donc commencé à rédiger ce «livret de règles IAF» et, vous l’imaginerez bien, ça fait un certain boulot parce que mine de rien il commence à y en avoir pas mal des règles additionnelles…
Au rythme actuel, je compte avoir terminé d’ici 1-2 mois (moins si certains d’entre vous se sentent de rédiger des points de règle aussi), et je me propose de centraliser vos propositions de règles pour 1999-2000. Ca me permettrait de vous imprimer un document avec les règles complètes et en dessous de chaque règle les modifications proposées pour la prochaine saison.
Voilà, tout ça pour vous dire que même si on est qu’à la mi-saison, c’est le moment de commencer à plancher sur les modifications de règles sinon, je nous connais, on aura jamais fini à temps (je ne me fais pas d’illusion, s’il n’y avait pas eu l’an dernier le retour en voiture de Valréas avec Olivier, Philippe et moi-même, je ne pense pas qu’on aurait réussi à adapter tout ce qu’on a fait pour cette saison…).
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Major – J’sors de 2…
Mark – 4 pneus.
Major – Ah ben tant qu’à faire j’mets mon +1 alors…
Mark – Alors 6 pneus…
Major – Euh, ah ben non non alors.
Jouez dans un championnat de haut
niveau, où les pilotes savent ce
qu’ils veulent, jouez IAF !!!
Malowin : ça bouge
Avec la présence de Trackzard ce week-end dans les loges VIP mexicaines et le déchaînement des paparazzi tout au long du grand prix, nous aurons pu constater que le mythe Trackzard est toujours aussi fort. Officiellement venu prendre des nouvelles de son écurie de toujours et constater d’éventuelles séquelles de Grosbœuf après son accident, le jeune retraité anglais (et oui, c’est ça l’intégrité de la presse: on peut être un vieux pilote ET un jeune retraité…) s’est dit successivement rassuré, emballé, puis impressionné par les performances cette saison de son ancien coéquipier et du Danois Alf Nielsen. Il n’a pas manqué évidemment de louer le talent de l’école de pilotage Malowin qui aura permis à un jeune comme Tryphon Tupolev de briller sur les circuits dès sa première apparition.
Profitant de l’occasion, Trackzard a ensuite confirmé la rumeur et annoncé qu’il serait bel et bien présent à Monaco dans le second baquet Malowin pour (enfin!) son jubilé! Du coup, les dirigeants Malowin ont donné leur accord à l’absence d’Alf Nielsen, envoyé par Eurogum en mission spéciale au Cambodge pour tester de nouveaux mélanges de caoutchouc («Pourquoi Alf? Vu ce qu’il fait de nos pneus habituellement, ce sera le meilleur pour les tests de résistance…»).
Dernière minute : Notre collègue Jenny Croapa, partie pour une interview d’Alf Nielsen avant le départ de son avion, a eu la surprise de tomber sur Gopal Beram, le fameux pilote mongol, envoyé accompagner Alf au Cambodge par la Fédération MLP (vous savez, ceux qui font comme nous mais encore plus loin de Paris…). Voici les derniers commentaires de Gopal: «On a trouvé un fabricant de tongs qui récupère du caoutchouc des anciennes plantations françaises d’hévéa dans la jungle. Il paraît que ça colle au bitume comme de la super-glue. A tel point qu’il a fait faillite, les clients préféraient marcher pieds nus plutôt que de ramasser leurs tongs tous les 3 mètres. Ca vaut le coup d’aller voir (…), avec ça on devrait pouvoir faire 4 tours en pneus tendres sous la pluie sans rien sentir».
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En direct : L'abandon de Magic
Nous sommes dans le 27e tour du grand prix lorsque se produit l’un des événements majeurs de la course: la sortie de route du leader du championnat du monde, le sympathique Magic Titi. Alors qu’il s’apprête à rentrer aux stands, le champion canadien se déconcentre et se retrouve un poil court. S’il veut rentrer de suite, il doit passer sur une flaque d’huile, 4 solutions s’offrent alors à lui:
a) Tabernacle! Bon ben tant pis, je perds un tour, sûrement la course, mais je peux encore marquer des points très important vu que le championnat est ultra-serré.
b) Merde, merde, merde, fais chier. Tant pis, je mets mon bonus pilote et j’esquive cette flaque d’huile. trop importante cette course !
c) Raah tant pis, j’pousse mon char tout droit maintenant qu’ils croient tous que je m’arrête, je file pour un 3e tour avec le même train, je s’rais au moins placé pour la 6…
d) Allez zou! Je fonce aux stands, j’peux pas m’permettre de perdre un coup là-dessus. Ca passe, ça passe…
Malheureusement, ce n’est pas passé… et le futur ex-leader se viande lamentablement à plus de 200 km/h en sortie de parabolique, juste devant la tribune des aficionados mexicains, aux anges. C’est donc à pied, sous une pluie de vieilles tomates, que Magic rentre dans un paddock en ébullition où les commentaires vont bon train. Trackzard, le légendaire champion anglais passé en voisin (il a une résidence secondaire à Acapulco), eu le commentaire le plus acerbe: «Magic a fait une faute de débutant, indigne d’un prétendant au titre mondial». Dur dur le Track’…
Il semblerait finalement que la canicule mexicaine (40°C) ait quelque peu perturbé le jeune Québécois, plus habitué aux températures polaires (-30°C en ce moment à Montréal).
N.B.: Alors que les jets de blessure tombent comme les feuilles en automne, on peut s’étonner qu’un pilote qui se sort de la piste à plus de 200 km/h s’en sorte frais comme un gardon à tous les coups. Imaginez un pilote de F1 partant sur une flaque d’huile dans la parabolique de Monza… à la petite cuillère qu’on le ramasse.
De notre analyste Jay Desinfo

De l’entraînement aux essais…
Souvenez-vous. Juin 1998, Montréal, dernier grand prix de la saison. Grâce à une dernière pole position salvatrice, Grosbœuf récupère in extremis la place de champion du monde des essais qu’il avait occupé pendant la majeure partie de la saison et qu’il s’était fait subtiliser à la dernière minute par… Pachacutec, finalement vice-champion.
Janvier 1999. Après 7 courses, si le champion en titre continue sur sa lancée, le vice-champion pointe à l’avant-dernière place du classement avec 2 petits points. En 7 tentatives, il n’a pas encore réussi à faire mieux que deux petites 6e places sur la grille et se paye même le luxe de pointer au classement derrière 3 free-lance n’ayant qu’une course à leur actif ! Les statistiques font mal: 3,3 points de moyenne la saison dernière; 0,3 cette année.
La raison, on la connaît. L’an dernier, seuls Scott Keaton et Magic Titi étaient connus pour s’entraîner avant les courses; cette année, tout le monde ou presque s’entraîne, parfois même à très haute dose (n’est-ce pas mister Andrews?). Résultat, pour un Pachacutec qui n’a jamais caché que, selon lui, les essais ne sont pas si importants que ça, ça commence à devenir compliqué de se qualifier correctement…
En fait, le plus surprenant dans cette histoire, c’est peut-être bien qu’il ait fallu attendre tant d’années de compétition dans nos championnats (les plus vieux au monde, rappelons-le) pour que nos pilotes se mettent à s’entraîner, ce qui nous a souvent joué des tours aux Masters et en Open.
 

Pack USA par Descartes
Ca y est, c’est officiel, Descartes prévoit de sortir le Pack US pour l’automne 1999. Il devrait comprendre 8 circuits américains: Monterey (Californie), Portland (Oregon), Elkhart Lake (Wisconsin), Detroit (Michigan), Indianapolis (Indiana), Lexington (Kentucky), Atlanta (Géorgie) et Daytona (Florida). Quelques grands noms de circuits américains quoi. Comme d’habitude, Eric se chargera du tracé des circuits mais est à la recherche de quelques éléments. Si ses données sont ok pour les 2 premiers de la liste, il est à la recherche de photos aériennes des autres sites (pas pour les tracés, ça il a, mais pour l’environnement) et de renseignements culturels sur les régions pour la décoration des plateaux (infos touristiques, principaux monuments, etc., à partir de guides touristiques, cartes postales…).
Si vous savez où trouver ça, ou si vous possédez de quoi l’aider, vous pouvez le contacter sur Internet (runner@club-internet.fr), ou lui envoyer par la poste (Eric Randall, 175 rue du Temple, 75003 Paris). Evidemment, Descartes a fait savoir que les aides seraient récompensées…
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Rions en coeur avec les brèves de la presse mondiale :

Amusant. Notre correspondant mexicain nous confiait lors de ce grand prix que le surnom de Scott en Amérique du Sud n’était pas le Pitbull, mais ‘El Caniche’. Ah ces latinos, toujours le sens de l’humour…
Navrant. Après une tournée sud-américaine moyenne (3 pts en 2 courses et une turista carabinée), le bouillant pilote anglais Mark Andrews se faisait une joie de retrouver son home sweet home londonien. Quelle ne fut pas sa surprise en arrivant de découvrir au bas de sa fenêtre une manifestation anti-Pinochet! Peu au fait des récents événements politiques et ne parlant pas un traître mot d’espagnol, Andrews pensa qu’il s’agissait d’une manifestation pro-Desperados (ou anti-Andrews), ce qui le fit entrer dans une rage folle et piquer un des coups de sang dont il a le secret. Insultes, coups de poings, transformèrent Trafalgar Square en gigantesque pugilat. La police intervint juste à temps pour empêcher les Chiliens de lyncher le pauvre Andrews. Aux dernières nouvelles, l’irascible Anglais se serait réfugié dans sa bergerie des Highlands (plutôt entendre des moutons que des latinos…)
Touchant. Don Desperados a envoyé un chèque de 10 millions de $ aux victimes du tremblement de terre qui a récemment frappé son pays. Sur le petit mot qui accompagnait le chèque, on pouvait lire «Je vous jure que je n’y suis pour rien»…
Gratifiant. Pour la 12ème année consécutive, le pilote Cars ‘N Roses Sam Hu a été élu «Bhoutanais de l’année» par les journalistes de son pays.
Surprenant. Pachacutec, qui ne parle déjà plus à la presse pour d’obscures raisons, a surpris tout le monde en arrivant à Mexico flanqué de 2 gardes du corps. Evidemment, impossible de savoir pourquoi. Reste que les 2 mastodontes (colombiens, paraît-il) fringués à la Blues Brothers Latinos, détonaient quelque peu au milieu des mécanos et des groupies qui occupent habituellement le stand mexicain. Mais que c’est-il passé durant les «vacances» du lunatique pilote péruvien qui puisse justifier la présence de ces 2 énergumènes ?

Brèves compilées par Jay Desinfo
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Exclusif !
Un mécano Malowin explique les secrets de la réussite !

Cela nous a coûté une petite fortune, mais nous avons réussi à débaucher un mécano Malowin, dont nous tairons évidemment le nom, afin qu’il nous explique le pourquoi du comment de la formidable réussite de l’écurie anglaise depuis le début de la saison. Les réponses sont stupéfiantes, c’est le cas de le dire…

Jay Desinfo – Comment expliquer les superbes performances des mécanos Malowin ?
Et bien 2 choses : tout d’abord l’aspect technique. Les voitures sont équipées d’un système de roue éjectable qui nous fait gagner un temps fou. Nous, les mécanos, on a juste a remettre une nouvelle roue et un coup de visseuse. Le système a eu quelques ratés au début (on parle ainsi d’une fois où Tupolev aurait éjecté par mégarde ses 4 roues en entrant dans le grand 3 de Silverstone lors d’essais privés, cela fit désordre… Ndlr) et quelques collègues se sont retrouvés avec une roue incrustée dans le thorax, mais maintenant c’est super efficace. ensuite, l’aspect physique: avant chaque course, on nous donne nos piqûres. Ca nous donne une pêche d’enfer !
Vos piqûres ?
Ben oui, nos piqûres… Le ‘Malowin Molotov’ qu’on l’appelle! A base de détergeant, d’amphétamines, de piment mexicain, de thé, de caféine, de nandrolonozonol, d’EPO, le tout saupoudré de cocaïne colombienne à s’injecter en intraveineuse avant chaque course.
Mais c’est du dopage !
Oh l’autre eh ! Du dopage… Une p’tit piqouze de rien du tout! Dans d’autres écuries, d’accord, ils fument des machins tout le week-end mais nous non! Juste une petite piqouze. Bon ok, après le grand prix on a besoin de faire 150 km à vélo pour se détendre mais de là à parler de dopage, faut pas exagérer.
Et les pilotes, ils ont aussi droit au ‘Malowin Molotov’ ?
Ah non ! Enfin juste la dernière fois. Vu que Grosbœuf il se sentait pas bien suite à son accident, y s’est fait une petite piqûre avant les essais. Vu que ça lui a réussi, il s’est chargé comme une mule pour la course. On avait oublié d’lui dire que si on en abuse, au bout d’un moment on ressent une grosse fatigue. Surtout que lui, il était déjà aux antibiotiques rapport à son accident. bref, juste avant l’arrivée, il a failli s’endormir ! C’est con…
On a raconté que Topnaz avait essayé de vous transférer?
Ben ouais. Mais nous on a dit non parce que chez Topnaz, ils n’ont pas de piqouze… Enfin, maintenant ils ont des piqûres mais pas les mêmes. On leur a filé une mauvaise recette! Ah ah ah, trop cons ces Belges ! J’suis sûr que si on leur avait dit qu’il fallait faire une piqûre aux pneus, ils l’auraient fait!
Et l’ambiance dans l’équipe, ça va ?
Ah oui, super bonne… Surtout quand le patron ramène ses cigarettes aux herbes de Provence. Alors là c’est l’éclate: Alf nous raconte des histoires belges, Alphonse fait des galipettes et le patron nous signe des chèques.
Et avec les mécanos des autres écuries, ça se passe comment ?
Ah désolé, mais nous on parle pas aux dopés…

Bref, il serait temps que le fasciste qui nous sert de président se tire les doigts du cul et mette un peu d’ordre dans tout ça parce que sinon, les stands vont se transformer en supermarché de la défonce !

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Au rythme actuel, la saison IAF 1998-1999 pourrait bien rester dans les annales comme une saison particulièrement violente : première apparition d’un «classement des bourrins» qui semble donner des velléités de combat à certains, première blessure en course de l’histoire du championnat à Melbourne, Sam Hu qui évite l’hôpital de justesse à Interlagos (voir La Gazette n°24).
Et on continue à Mexico avec Louis Cifer qui a du tenter un tirage de blessure suite à son abandon sur sortie de route. C’était la blessure de 1 à 2 pour le Français, il a tiré 3…!
De mémoire de journaliste, on avait rarement vu autant de tests blessure en une demi saison.
A ce rythme là, la presse voudrait pas vous porter la scoumoune, mais on devrait bientôt voir le premier mort en course !!! Des candidats ?
 
Le prochain n° de la gazette coïncidant avec la moitié du championnat (quel heureux hasard !), nous pouvons d’ores et déjà vous annoncer dans notre prochain numéro un récapitulatif complet de nos statistiques qui tuent et de nos fabuleux classements. Ce sera l’occasion de voir apparaître tout un tas de pilotes qu’on voit plutôt d’habitude rejoindre leurs stands à pied…

A ce sujet, la présentation de la Gazette On Line devrait se modifier aussi :
En effet, une enquête BAV - Gazette IAF montre que vous êtes désormais plusieurs dizaines de milliers à lire notre version On Line (merci à nos lecteurs) et la rédaction étant sensiblement plus productive ces derniers temps, il nous apparait nécessaire de vous fournir une version plus conviviale. 

Jenny Croapa pour la GOL
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Trackzard – La cotisation a augmenté ?
Lord Hinateur – Nan, mais va falloir…
Jouez dans un championnat sain
et riche, sans aucune histoire
de caisse noire, jouez IAF !!!
Le journal des transfert :
A une course de la mi-saison, alors que le championnat bat son plein, il est temps pour nous de faire le point sur cet aspect si particulier et très apprécié de Formule Dé: les transferts. Les premières folles rumeurs commencent à circuler, les premières propositions commencent à tomber et il est temps pour nous d’imaginer quel visage aura la dernière saison du siècle…
Cars ‘N Roses – Les champions du monde en titre (futurs ex ?) traversent actuellement une zone de turbulences et, inévitablement, l’ambiance s’en ressent au sein de la glorieuse écurie anglaise. Cela va des petites phrases de Mark Andrews (il se réveille quand Sam ?) aux grosses colères du Team manager. Des employés du circuit de Mexico nous ont révélé avoir retrouvé du sang sur les murs du stand occupé par les Cars. Notre correspondant permanent Manuel Teclahuamoc fut lui-même violemment pris à parti par Mark Andrews après une question quant à l’avenir des Cars. Entre 2 insultes en dialecte écossais des Highlands, le pilote anglais a toutefois confirmé que les Cars seraient bien présentes en 99/2000 et que lui-même, sauf catastrophe type décès de la reine, serait fidèle au poste. L’avenir du pilote bhoutanais (champion en titre, master 1979, 120 GP, 19 victoires, 28 podiums, 54 fois dans les points, 2 pôles, pilote bhoutanais du siècle, etc. etc.) est lui beaucoup plus incertain. Très zen (normal pour un bhoutanais), Sam Hu (champion en titre, master 1982…) souhaiterait partir mais n’ose pas le dire trop fort de peur de se prendre une bonne douche écossaise. Actuellement au plus mal dans ce championnat (seulement pas beaucoup de fois dans les points en 7 courses), le pilote asiatique (champion en titre, master 1976…) aurait même proposé d’apprendre l’espagnol afin de pouvoir courir chez Desperados! Pour en arriver là, c’est que quelque chose va mal…
Desperados – Plus sereine, l’écurie mexicaine aborde l’avenir avec calme et tranquillité. Seule écurie avec les Cars à courir avec la même paire de pilotes que la saison dernière, il semblerait que cela se passe un peu mieux que pour leurs ennemis jurés. Pachacutec devrait rester malgré des propositions mirobolantes de la plupart des top teams (ben oui, ils n’ont pas de klaxon…). Le départ de Pancho Villa est lui sérieusement envisagé. Un transfert chez Malowin est même évoqué. Info ? Intox ? Stratégie type cheval de Troie? Avec les Mexicains, difficile de savoir… une chose est sûre, les Mexicains prospectent. On se souvient ainsi d’une approche de Rascal Atac auprès de Scott Keaton (après 2 GP seulement!) afin de reconstituer le duo vice-champion du monde 97 (chez Mustang). De même, Pachacutec aurait émis le désir de courir avec Jessie Farr-Jones. Refus catégorique de Atac (une gonzesse chez les Despe ? Et pourquoi pas Mark Andrews tant qu’on y est ?). Par contre, il se murmure que la première place au classement bourrins d’Orange Mécanique ne laisserait pas insensible le team manager de l’écurie. De même, sa récente victoire devant la Malowin de Grosbœuf au Mexique a marqué les esprits. Mais n’oublions pas un détail essentiel: Orange est anglais. Reste LA piste: Ramon Diaz. Présentant toutes les qualités requises pour courir chez Despe, à savoir latino et agressif, on sait que Don Desperados essaie désespérément de remettre la main dessus, pour l’instant sans succès. En conclusion, on prépare l’avenir avec optimisme et sérénité, la possibilité d’une troisième saison avec le même duo n’étant pas non plus exclue.
Topnaz – Au fond du trou la saison passée, l’écurie belge, tel le phœnix, renaît de ses cendres. Emmenée par un Magic Titi en plein renouveau, Topnaz se retrouve aux avants-postes du championnat. Question avenir, grosse sensation à Mexico puisque Magic a déclaré vouloir changer d’air ou, plus exactement, vouloir lancer dans le grand bain sa propre structure, la déjà célèbre MT-One ! Alors que des rumeurs annonçaient qu’il avait fait une demande de passeport belge afin d’éviter les sempiternels problèmes de visa, voilà une nouvelle qui en a surpris plus d’un. Reste que rien n’est fait puisqu’il faudra pour que le grand projet du Canadien se réalise qu’une écurie se retire. Et puis avec quel pilote? Bref, encore beaucoup d’incertitudes. Scott Keaton, qui semble s’épanouir pleinement dans sa nouvelle écurie (voir les photos dans notre dernier numéro) n’a encore émis aucun desiderata quant à son avenir. Même si des rumeurs prétendent que Jessie lui manque un peu, même si des premiers contacts ont eu lieu avec Desperados, rien ne filtre des intentions du teigneux pilote Australien qui se concentre à fond sur sa saison. Reste qu’il risque d’être très demandé dans une fin de saison où le baron Von Lem va avoir du boulot pour gérer une situation qui s’annonce complexe.
Malowin – Bienvenue dans le monde merveilleux des gens qui n’ont aucun problème. Les vice-champions du monde abordent la seconde moitié de la saison en tête et aucun nuage n’obscurcit l’horizon : les résultats sont là, l’entente entre les 2 pilotes est parfaite, la relève est assurée (Tupolev), le patron est content. Question avenir, rien ne filtre des intentions des Anglais. Ils seront présents la saison prochaine, c’est la seule certitude. On peut juste émettre quelques hypothèses : Malowin est une écurie qui ne reconduit jamais la même paire de pilotes. Alors qui partira si départ il y a? Et qui arrivera? On parle déjà d’un retour de Trackzard dont les mains tremblaient à chaque passage des monoplaces anglaises devant les stands. D’autres noms sont évoqués (Pancho Villa, Sam Hu…). Seules certitudes : les noms de Pachacutec (Un klaxon? Et pourquoi pas la clim’?) et du major Lee (trop tendre) ont été rayés de la liste. On en reparlera plus tard a juste déclaré le team manager.
OCB Ford – La seule nouvelle écurie de la saison éprouve bien des difficultés dans cette première partie de championnat. Heureusement, la récente victoire d’Orange pourrait bien être le déclic dont avait besoin le team. Il était temps car des rumeurs affirment que le géant américain menace de retirer ses billes (pardon, ses moteurs) au cas où les résultats ne s’amélioreraient pas. Le néo-team manager Tchitchi Moreno, après son putsch manqué chez Kuba Traum, essaye donc de parer au plus pressé et affirme que c’est déjà bien beau si l’écurie est encore présente la saison prochaine. Question pilotes, Orange vient de prouver au microcosme de la FD que son talent est intact malgré une année sabbatique passée à récupérer de l’émotion trop forte que lui a procuré la conquête de son titre mondial. Sûr qu’à la fin de la saison, les propositions vont tomber et Tchitchi aura bien du mal à conserver celui qui s’annonce comme le leader de l’équipe. Louis Cifer, le rookie, n’a lui toujours pas marqué de points. Il faut dire qu’à l’inexpérience s’ajoute une poisse tenace qui donne un résultat calamiteux. Tchitchi Moreno a même menacé de le virer et de le remplacer par le major Lee si les résultats ne s’amélioraient pas. Bref, ça va mal…
Mustang – Question transferts, Mustang a déjà donné et pour eux la saison vient juste de commencer. Alors évidemment, on ne va pas leur causer de la saison prochaine. Jessie ‘croqueuse d’hommes’ Farr-Jones, team manager après le départ (snif !) de Scott a enfin trouvé son bonheur auprès du fougueux pilote italien major Lee. Exit donc les Lesgalletons, Ivar ZZ et autres Rod Runner! En plus, ça marche puisque Jessie commence à marquer des points et le major commence à finir les courses. Seule ombre au tableau : Max voit d’un mauvais œil ce nouveau couple (si elle le garde, c’est qu’il y a anguille sous roche).
Evidemment, ce ne sont que ragots, rumeurs, hypothèses, supputations et médisances. Et il est clair qu’il est beaucoup trop tôt pour parler transferts, surtout lorsque l’on sait que la moindre victoire, le moindre podium, le moindre point, la moindre anicroche, le moindre coup de klaxon, la moindre trajectoire foireuse, la moindre trajectoire bloquée, la moindre carro intempestive (ça y est, c’est fini) peuvent bouleverser toutes les données. Mais bon, moi, j’aime bien parler des transferts…
Jay Desinfo
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Les STATS !

ESSAIS

1ère séance - soleil
 
Pilote
Total
Temps
Sorties
pénalités
Moyenne
1
Alf Nielsen
15
1'04"67
0
0
4.6s
2
Major Lee
23
2'13"99
6
0
8.9s
3
Jessie Far-Jones
15
1'50"87
0
0
7.9s
4
Alphonse Grosboeuf
14
0'44"59
0
0
3.1s
5
Scott Keaton
15
0'59"49
0
0
3.9s
6
Orange Mécanique
18
0'45"05
2
0
2.8s
7
Pancho Villa
19
0'50"88
0
2
2.9s
8
Pachacutec
16
0'44"64
0
0
2.8s
9
Sam Hu
18
1'06"70
0
3
4.7s
10
Magic Titi
15
0'52"79
0
0
3.5s
11
Mark Andrews
15
0'53"83
0
0
3.5s
12
           
2ème séance - soleil
 
Pilote
Total
Temps
Sorties
pénalités
Moyenne
1
Major Lee
20
2'35"78
0
4
11.0s
2
Pancho Villa
16
0'59"23
0
0
3.7s
3
Sam Hu
19
1'07"43
2
0
4.2s
4
Orange Mécanique
16
0'49"33
0
0
3.1s
5
Pachacutec
Ab
       
6
Jessie Far-Jones
16
1'56"69
0
0
7.7s
7
Alf Nielsen
Ab
       
8
Scott Keaton
14
0'46"05
0
0
3.3s
9
Mark Andrews
15
0'50"29
0
0
3.3s
10
Magic Titi
Ab
       
11
Alphonse Grosboeuf
Ab
       
12
           
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Classement pilotes d'essai
1
Alphonse Grosboeuf
36
2
Scott Keaton
29
3
Magic Titi
26
4
Mark Andrews
26
5
Pancho Villa
18
6
Orange Mécanique
9
7
Alf Nielsen
8
8
Sam Hu
8
9
Louis Cifer
6
10
Tryphon Tupolev
6
11
Alphonse Lesgalletons
4
12
Rod Runner
2
13
Pachacutec
2
14
Jessie Far-Jones
1
Les plus rapides
1
Alphonse Grosboeuf
3.40s
2
Mark Andrews
3.42s
3
Scott Keaton
3.88s
4
Orange Mécanique
4.02s
5
Pancho Villa
4.06s

Réussite des Mécaniciens

rang
écurie
tentatives
%
seuil
1
Malowin BBM
14/18
78
12
2
Desperados
5/8
62
11
3
OCB Ford
5/9
55
11
4
Cars 'N Roses
6/11
54
11
5
Mustang
3/7
43
10
6
Topnaz
0/1
(2/11)
0
(18%)
10

grille de départ

1
Alphonse Grosboeuf
14-0'44"59 (NR)
2
Scott Keaton
14-0'46"
3
Mark Andrews
15-0'50"
4
Magic Titi
15-0'52"
5
Alf Nielsen
15-1'04"
6
Jessie Far-Jones
15-1'50"
7
Pachacutec
16-0'44"
8
Orange Mécanique
16-0'49"
9
Pancho Villa
16-0'59"
10
Sam Hu
18-1'06"
11
Major Lee
20-2'35"
12
Louis Cifer
retardé à la plage

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configurations des monoplaces

pilote
team
config
P
F
C
K
M
T
Pneus
1er arrêt
2e arrêt
Sam Hu
CNR
19-1
6
2
2
2
4
3
TDx
15e K
 
Mark Andrews
CNR
20-1
7
2
2
3
3
3
TTx
15e -
 
Alphonse Grosboeuf
MLW
22-1
6
2
4
3
4
3
TDx
13e +
 
Alf Nielsen
MLW
22-0
6
3
4
3
4
2
TxT
 
27e K
Pancho Villa
DES
22-2
9
2
3
3
3
2
TDx
14e K,C
 
Pachacutec
DES
22-2
9
2
3
3
3
2
TDx
 14e C
 
Jessie Far-Jones
MTG
22-0
8
2
3
2
4
3
Dxx
 
 
Major Lee
MTG
21-1
7
2
3
3
3
3
TTx
16e K
 
Scott Keaton
TNZ
22-1
9
1
3
3
4
2
TxT
 
25e +
Magic Titi
TNZ
22-0
9
1
3
3
4
2
DxAb
   
Louis Cifer
OCB
22-0
7
2
3
3
4
3
DxD
 
 39e +
Orange Mécanique
OCB
22-1
7
2
3
3
4
3
Dxx
   
** Petit rappel pour ceux qui dorment au fond, pour les configs: P=Pneus; F=Freins; C=Conso.; K=Carro.; M=Moteur; T=TdR. Pour les pneus: D=Durs; T=Tendres; I=Intermédiaires; P=Pluie; x=Pas d’arrêt; Ab=Abandon. Pour les arrêts rapides, "+" signifie manip réussie, et "-" signifie manip ratée.  Pour les arrêts longs, "18e C,K" signifie «arrêt long au 18e tour et prise d’un point conso et un point carro». C'est pas compliqué non ?

Les leaders successifs

Alphonse Grosboeuf
1-5
 
7-11
 
19-21
 
 24-37
 
27
Scott Keaton
 
6
 
 12-18
 
22-23 
   
10
Orange Mécanique
             
38
1
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Tours en tête
Alphonse Grosboeuf
72
Scott Keaton
63
Magic Titi
38
Mark Andrews
30
Pancho Villa
23
Tryphon Tupolev
23
Nos amis les bourrins ...
Orange Mécanique
5.5
Louis Cifer
5.3
Pancho Villa
4.7
Pachacutec
4.4
Alf Nielsen
3.1
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Les plus belles pointes
6e
Alphonse Grosboeuf
(Long Beach)
340 km/h
5e
Scott Keaton
(Long Beach)
Magic Titi
(Detroit)
260 km/h
4e
Alf Nielsen
(Long Beach)
210 km/h
Les plus belles remontées
Alf Nielsen
10e-1er à Melbourne
9
Jessie Far-Jones
11e-3e à Longbeach
8
Pachacutec
9e-2e à Detroit
7

Résultat de la course

1
Orange Mécanique
OCB Ford
38 tours en 4h59 (1h30-1h42-1h47)
2
Alphonse Grosboeuf
Malowin BBM
à quelques secondes
3
Pancho Villa
Desperados
à 10"
4
Scott Keaton
Topnaz
à 10"
5
Pachacutec
Desperados
à 20"
6
Alf Nielsen
Malowin BBM
à 30"
7
Sam Hu
Cars 'N Roses
à 30"
8
Mark Andrews
Cars 'N Roses
à 40"
9
Major Lee
Mustang
à 50"
10
Louis Cifer
OCB Ford
sortie de route au 35e (4h49)
11
Jessie Far-Jones
Mustang
tenue de route au 33e (4h33)
12
Magic Titi
Topnaz
tenue de route au 27e (3h38)
Retour au sommet
Général pilotes
position
pilote
points
1
Alphonse Grosboeuf
24
2
Magic Titi
24
3
Pancho Villa
23
4
Scott Keaton
21
5
Pachacutec
19
6
Orange Mécanique
17
7
Mark Andrews
16
8
Alf Nielsen
15
9
Sam Hu
9
10
Jessie Far-Jones
7
11
Tryphon Tupolev
6
12
Trackzard
1
13
Louis Cifer
0
Général écuries
position
écurie
points
1
Malowin BBM
46
2
Topnaz
45
3
Desperados
42
4
Cars 'N Roses
25
5
OCB Ford
17
6
Mustang
7

Retour au sommet
 
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