Edito :
Sur un circuit mal-aimé
de la majorité des pilotes, même scénario que l’an
dernier qui voit le pole-man l’emporter, en l’occurrence Scott Keaton qui
renoue avec la victoire un an jour pour jour après celle à
Kyalami la saison dernière. Après une course bien perturbée
par une entame extrêmement cassante, on aura pu apprécier
le talent du jeune rookie Tryphon Tupolev, second après avoir longtemps
fait cavalier seul, dont l’entente avec Alf Nielsen, troisième,
permet à Malowin de rester dans les roues de Topnaz au classement
constructeurs. Côté pilotes, si Magic garde un rythme confortable,
les points marqués par les outsiders au Brésil nous offrent
un joli resserrement avec 6 pilotes en 5 points derrière le leader.
Il n’empêche qu’on aura entendu pas mal de voix s’élever contre
le choix de ce tracé laborieux au programme du championnat… et que
cela promet d’être encore pire dans deux semaines au Mexique.
1 ère séance
d'essais - soleil
2 ème
séance d'essais - couvert
Le classement
des essayeurs
Les
plus rapides
La grille
Les monoplaces
Les leaders
successifs
Les tours
en tête
Nos amis les
bourrins
Les plus belles
pointes
Les plus belles
remontées
La grille d'arrivée
Le classement
général pilote
Le classement
général écuries
Brèves :
«Putain… J’la sentais bien
cette course…», Pedro Tequila |
«C’est pas possible, ça
fait 8 ans que ça dure…», Scott Keaton dégoûté
par les mécanos Malowin |
«Mon idole, c’est Droopy»,
Scott K., apprenti alcoolique |
«Le seul truc que j’aime
sur ce grand prix c’est d’y économiser 2 points», Mark Andrews |
«Niquez comme un fox avec
Desperadox», Alf Nielsen apprenant que la fortune de Don Desperado
s’est faite dans une chaîne de sex-shops |
Conférence de presse :
Il ne reste plus de galette? Plus
de cidre? Je rentre chez moi… Pedro Tequila |
Circuit très dur, très
éprouvant pour le cœur. Dommage pour cette tenue de route de merde!!
C’est mon point faible, ma seule défaillance. J’espère beaucoup
du prochain grand prix. Orange Mécanique |
Grand prix d’horreur, les problèmes
de fiabilité continuent avec les Cars ‘N Roses. Vivement l’expérience
Manga O Saté pour tester autre chose… Sam Hu |
Fuck Magic, Fuck Brazil (France
3 Brésil 0). Au Mexique, les OCB seront là ou sinon… Louis
Cifer |
Heureux d’avoir fini un grand prix,
dernier mais…! En tout cas, j’ai pu suivre la course en grandeur nature
et n’ai pu que constater la victoire des meilleurs… Major Lee |
Super contente pour Scotty, il
le mérite bien. Heureuse pour Tryphon et contente pour les Mustang
de ne pas être morts!
Jessie Farr-Jones |
Une belle course, mais il manquait
quelqu’un pour marquer Scott chez Desperados. Le coach va pas être
content, tant pis il avait qu’à être là. Pancho
Villa |
Une course bien difficile en partant
onzième où j’aurai pu mieux finir, dommage. Fuck OCB et Fuck
Pancho, bravo à Scott qui mérite cette victoire. Magic
Titi |
Bravo Scott!!! C’est la première
fois que je rallie l’arrivée à Interlagos; malgré
ça, je persiste à penser que nous venons de finir le pire
circuit de l’année. Ca va mal chez les Cars mais c’est passager.
Reste un second cauchemar dans 15 jours à Mexico, après ça
ira mieux. Mark Andrews |
Impressionné par Tryphon,
épaté par Scott, belle course. Quant à moi, mauvais
réglages et surtout bloqué par Orange 2 fois… Désolé
pour Louis, rendez-vous au Mexique.
Ps: encore bravo à nos mécanos
et aux ingénieurs BBM! Alf Nielsen |
Génial, j’adore ça!
On m’a donné ma chance avec des consignes bien précises,
je pense les avoir suivies tout en m’éclatant, je pouvais pas attendre
mieux d’une première course officielle. J’espère qu’on me
donnera ma chance de nouveau bientôt, je dois une revanche à
Mark et Scott m’en doit une! La prochaine fois, je lui donnerais encore
plus de difficultés. Tryphon Tupolev |
Pole-victoire et en plus la deuxième
à Interlagos! Trop content! Il nous fallait bien ça pour
le team vu que Malowin marque aussi 10 points.J’ai misé sur l’expérience
face au jeune Bulgare et j’ai réussi mon coup… Mais félicitations
à Tryphon, de la graine de star à la clef! Mes amitiés
à Alphonse. Scott Keaton |
C’est la première fois que
je me retrouvais à suivre un grand prix hors d’un baquet, je crois
que c’est encore plus éprouvant que d’être sur la piste où
au moins on sait à quoi s’attendre.
J’y ai cru jusqu’au bout pour Tryphon,
je pensais pas qu’il suivrait aussi bien mes conseils. Il m’a bien bluffé…
Mais bon, un baptême du feu avec dans ses roues un Scott remonté
comme jamais, c’était perdu d’avance… J’avais peur de me faire décrocher
au classement et le résultat est idéal.
Enfin, c’était quand même
rigolo de jouer au commentateur pour la télé avec Tchitchi
Moreno, on a vachement respecté nos collègues… Alphonse
Grosbœuf |
|
La course :
Fichtre quel départ! Alors
que peu de pilotes ont décidé d’investir dans leur configuration
pour cette course, tous démarrent comme si de rien n’était.
Résultat : les monoplaces de Sam Hu et Orange Mécanique sont
déjà presque bonnes pour la casse !
Devant, Scott est parti comme une
fusée mais se fait reprendre dès la première grande
ligne droite par un Mark Andrews revenu d’on ne sait où, persuadé
que, de toutes façons, il ne finira pas cette course dont il n’a
encore jamais vu l’arrivée.
7e tour et premier incident : Pedro
Tequila tente de revenir sur les poursuivants en risquant de se sortir
de la piste ; il rentre mais vient se frotter à la Malowin de Tupolev
: un petit coup de volant du Bulgare et le Mexicain part en petits morceaux…
D’ailleurs, pas impressionné,
Tryphon poursuit sur son élan et revient illico sur Scott et Mark.
Les 3 pilotes ont 10” d’avance, plus personne ne leur reviendra dessus.
Derrière eux, Orange, Pancho et Magic mènent la chasse tandis
que Sam perd place après place, n’osant déjà plus
trop passer la 5e avec son moteur aux abois.
Les trois hommes de tête vont
alors courir de conserve jusqu’au premier passage aux stands qui voit,
une fois de plus, la Topnaz du groupe lâcher du terrain le temps
de sortir ses mécanos de leur léthargie habituelle (Je suis
bien au stand Topnaz? Non, ici c’est la boucherie Sanzot…). Mark Andrews
et Tupolev repartent donc seuls en tête pour le second tour alors
que derrière, on navigue en petits groupes en espérant les
ratages devant pour pouvoir revenir. Ainsi, les positions sont les suivantes
au 18e tour: Mark et Tryphon devant, Scott à 10”, Orange et Pancho
à 20”, Magic Alf et Louis à 30”, Jessie et le major à
40”, Sam à 50”.
Comme au premier tour, les deux
premières lignes droites vont décanter les positions et,
cette fois-ci, sonner le glas des rêves de victoire de Mark Andrews.
En effet, après avoir tâté de la carrosserie bulgare
et s’être retrouvé sursitaire, l’anglais plante successivement
les deux lignes droites et se fait lâcher par Tryphon puis par Scott.
Vingt secondes de retard c’est mission impossible sur un tour et demi d’Interlagos…
Une nouvelle course commence alors
en tête, avec un Tryphon qui se retrouve tout seul sans trop l’avoir
cherché et un Pitbull la bave aux lèvres tentant par tous
les moyens de mettre la pression sur le rookie en espérant l’erreur.
Pas démonté, le Bulgare va tenir jusqu’au second passage
aux stands, où il se présente seul avec 10” d’avance sur
Scott, 20” sur Mark et Orange, 30” sur Louis et Alf –qui font une fois
encore la course côte à côte–, 40” sur Pancho et Magic,
50” sur Jessie et Sam, tandis que le major Lee accuse déjà
1’10” de retard.
Et, comme d’habitude, tout va se
jouer dans le début du troisième tour. Si le bulgare commence
à montrer ses limites en se ratant dès l’entrée du
premier virage, il peut encore compter sur l’aide des mécaniciens
Topnaz qui lui permettent de conserver sa courte avance tandis que, derrière,
Alf Nielsen a passé la surmultipliée et revient à
fond de train sur Mark et Orange.
C’est finalement la seconde ligne
droite qui va être fatale au rookie qui se rate sur un coup pourtant
quasi immanquable (un coup à la Mark Andrews dira-t-on aujourd’hui…)
et se fait reprendre par Scott, radieux. La guerre psychologique peut alors
commencer, l’Australien passant son temps à court-circuiter la radio
Malowin pour hurler aux oreilles du Bulgare «J’t’aurai à l’expérience!!!».
Au même moment, les péripéties reprennent derrière
avec pour commencer le premier abandon de la saison d’Orange Mécanique.
Dans un état de délabrement incroyable depuis le tout début
de course, le pilote OCB achève sa fragile monoplace sur un débris
en tentant de rester dans la bagarre pour le podium; on pourra au moins
saluer qu’il n’ait jamais levé le pied et pris tous les risques
contrairement à Sam, par exemple, qui –tiens?!– abandonne à
son tour de la même façon… Etrange course que celle du champion
en titre qui aura commencé par rétrograder presque volontairement
pour ensuite ne pas réparer et repartir à la chasse avec
tout plein de retard. C’est sans doute avec ce genre d’obscure stratégie
que l’on devient champion du monde…
Après Orange et Sam, c’est
maintenant au tour de Mark de se rater de nouveau (quel abominable 3e tour
pour les Cars) et donc de laisser Alf Nielsen libre de tout marquage pour
la dernière marche du podium! Le danois n’en demandait pas temps
après sa victoire de Melbourne.
On revient vite en tête parce
que l’arrivée approche, et Scott met ses menaces à exécution
: après s’être retenu pour rester dans la roue de son adversaire
dans les deux derniers virages, l’Australien profite de la dernière
réaccélération pour passer le Bulgare à la
suralimentation et ainsi signer sa première victoire de la saison.
Splendide victoire de Scott Keaton, arrachée avec les tripes, qui
le relance complètement dans la course au titre.
L’arrivée se poursuit alors
en ordre plus ou moins dispersé, l’avance des deux premiers pilotes
étant telle que Tupolev n’arrivera même pas à freiner
suffisamment pour se laisser passer par son coéquipier Alf Nielsen
et ainsi appliquer ses consignes jusqu’au bout, seule fausse note d’un
formidable grand prix pour un rookie…
Enfin, lors de l’attribution des
derniers points, notons la poisse qui continue de s’abattre sur les OCB
puisque Louis Cifer se sort de la piste avec assez peu de réussite
alors qu’il s’apprêtait à marquer ses premiers points de la
saison… Ainsi que, bien longtemps après l’arrivée des autres
pilotes, le passage du Major Lee qui, pour la première fois de sa
courte carrière, réussit à franchir la ligne d’arrivée
avec une monoplace entière !
De notre envoyé
spécial au Brésil, Jean Nébavet.
|
Les
essais :
Une fois n’est pas coutume, on
aura bien senti lors de ces deux séances qu’à part Mark Andrews,
peu de pilotes avaient jugé bon de s’entraîner pour les qualifications,
Sam et Jessie allant même jusqu’à vouloir prendre le départ
dans le mauvais sens, n’ayant pas réalisé qu’au brésil,
on tourne dans le sens inverse de d’habitude! (Pour l’entraînement,
il n’y a qu’à regarder les temps par coup; petit rappel, un pilote
sous les 3s est considéré comme très rapide et rapide
sous les 4s…).
Par contre, une fois de plus, pas
de grandes performances en première séance: les pilotes ont
l’habitude d’y lâcher leurs coups et sur un circuit comme Interlagos,
ça se traduit par seulement deux pilotes qui arrivent à ne
sortir d’aucun virage, et surtout pas mal d’erreurs de placement, notamment
avant l’entrée du premier virage. Tout le monde pense que la pole
provisoire de Scott Keaton ne peut que tomber en seconde séance,
belle illusion.
On s’amuse un peu plus en seconde
séance avec une nouvelle météo variable (décidément,
quelle super règle…) dont les victimes seront aujourd’hui les deux
Desperados et, surtout, Magic Titi qui enregistre là sa première
grosse contre-performance en qualif’ de la saison. Une fois le soleil revenu,
on attend la bagarre mais non, rien n’y fera, les pilotes recommencent
à sortir et ruinent leurs derniers espoirs, permettant ainsi aux
free-lance de se placer: inattendue 6e place de Pedro Tequila et surprenante
1ère ligne du rookie du jour!
Devant, le Pitbull se permet d’améliorer
une pole pourtant pas exceptionnelle sur un tracé où, on
le savait déjà, la pole est importante même si ça
ne se voit pas tout de suite…
Pour en finir avec les essais,
notons que jusqu’alors il y avait 4 pilotes détachés au classement,
qu’aucun des 4 n’aura marqué aujourd’hui, et que cela permet à
Scott de revenir à la deuxième place du classement provisoire. |
Les
pilotes :
Avec les absences annoncées
de Pachacutec (retenu au Pérou par Don Despe’ pour de prétendues
raisons familiales) et de Grosbœuf (convalescent), l’occasion était
belle de faire le trou pour Magic et Pancho. D’autant que leur remplaçants
respectifs semblaient un peu légers: Pedro Tequila pour Pachacutec,
que l’on avait vu l’an dernier à Melbourne complètement craquer
en fin de course après avoir brûlé toutes ses cartouches
en flambant dans les premiers tours; et Tryphon Tupolev pour Grob’, un
obscur rookie bulgare effectuant pour l’occasion sa première sortie
officielle au volant d’une Formule Dé.
Mais la sensation du jour côté
pilote était bien le retour du major Lee chez Mustang et (enfin!)
l’annonce de la signature de son contrat pour le reste de la saison. De
quoi mettre un peu de baume au cœur d’une Jessie jusque là bien
seule dans ses stands…
En avant-goût du prochain grand-prix
: C’est arrivé l’an dernier !
L’an dernier, nous sommes passés
en principauté le 26 avril, avec, comme d’habitude, un temps de
cochon: variable en 1ère séance, variable en 2nde séance
pour finir par de la pluie en course.
Après des essais pas bien
palpitants, ce fut une des rares courses de la saison où les douze
pilotes titulaires étaient au rendez-vous (normal, la légende
Monaco…).
Si Magic s’élançait
en pole, c’est rapidement Grosbœuf qui s’empara de la tête pour effectuer
40 tours en tête avant de remporter la course, conservant pendant
presque tout le grand prix 10 petites secondes d’avance sur Sam Hu.
On se souviendra du passage éclair
de Scott, sorti dès le premier virage à 3, et du coup d’éclat
de Pancho Villa qui revint sur Grosbœuf à fond la caisse au 30e
tour pour se tuer sur sortie de route au tour suivant… |
|
L’arrivée
au ralenti !
Deux virages restent à parcourir,
Tryphon et Scott sont roue dans roue, prêts à passer la 4e.
Tryphon tire un 8, Scott aussi, et ils se replacent roue dans roue dans
l’avant-dernier virage lorsque Scott réalise (trop tard) qu’il s’est
mal placé dans le virage puisqu’il a compté son prochain
déplacement sans tenir compte de l’erreur de marquage de la petite
ligne droite à suivre. Il risque donc de planter sa 5e sur 11. Tour
suivant, Tryphon sort un 16 en 5e, sort de 3 cases, et Scott –tirant un
15– sort de 2 cases juste derrière lui, guettant l’aspiration. Dernière
ligne droite, Tryphon suralimente sa 6e et tire 25, raté donc. Scott
embraye, sort un 27 en 6e suralimentée et dépose le Bulgare.
Scott 1er
La victoire envolée, Tryphon
freine tout ce qu’il peut pour se laisser remonter par son coéquipier
Alf. Il commence par un 10 en 4e, il lui faut maintenant 6 ou moins en
3e pour ne pas passer la ligne. Il lance un 7 et franchit l’arrivée
d’un souffle devant Alf.
Tryphon 2e, Alf
3e
Arrive alors Mark, seul dans son tour,
qui passe la ligne tranquillement en saluant ses mécanos (on se
demande bien pourquoi!).
Mark 4e
Enfin, Magic et Pancho se présentent
au coude-à-coude dans le dernier virage pour les derniers points.
Mais Pancho ne peut que passer la 5e alors que Magic passe la 6e. Le Québécois
enrhume le Mexicain dans la dernière ligne droite…
Magic 5e, Pancho
6e
Rectificatif
Après vérification
des images vidéo, les journalistes ont décidé d’invalider
la pointe à 360 km/h réalisée par Scott dans la dernière
ligne droite du grand prix. En effet, il partait une case derrière
Tupolev (qui tira 25 en 6e) et, réussissant une 6e suralimentée
à 27 (donc 31 cases), il ne pouvait prendre l’aspiration du Bulgare
qu’avant de jouer ses points de suralimentation… Les règles stipulant
que la suralimentation doit s’effectuer avant l’aspiration, il pouvait
donc dépasser mais pas aspirer, sa pointe était donc de 320
km/h. Evidemment, cela ne remet pas en cause la victoire de l’Australien
qui était de toute façon assuré de passer la ligne
dans son dernier déplacement. |
Arret sur image : les mécanos
Topnaz
15ème tour, premier passage
au stands. Alors que T. Tupolev et M. Andrews réussissent leurs
arrêts rapides, Scott Keaton échoue comme d’habitude et doit
concéder un coup aux deux hommes. Dégoûté, l’australien
s’en prend à ses mécanos dont c’était la dernière
chance. La nouvelle se répand illico dans les paddocks: les mécaniciens
Topnaz seront virés à la fin de la course et remplacés
par des techniciens de chez KRT, Keaton Racing Team*.
S’ils n’ont jamais été
réputés pour leur rapidité, les mécaniciens
belges (non, on se moque pas d’eux, ils sont ‘vraiment’ belges…) de chez
Topnaz réalisaient sans conteste leur pire saison cette année
avec un ratio incroyable de 2 manips réussies sur 11 tentées
depuis le début de la saison.
Immédiatement interrogé
par radio, Magic Titi a salué avec satisfaction la décision
de son coéquipier, qu’il semblait attendre depuis longtemps.
Même si elle a été
prise sur un coup de tête, nous ne pouvons que saluer à notre
tour le courage d’une telle décision puisque la nouvelle équipe
de mécaniciens repartira de zéro, perdant donc les (maigres)
acquis de l’écurie, soit 4 points de manip (ils n’étaient
donc plus qu’à 1 point de l’augmentation…).
A l’heure où nous mettons
sous presse, nous ne connaissons pas encore la réaction du baron
Von Lem, propriétaire du team Topnaz. On peut néanmoins présager
qu’elle sera moins enthousiaste que celle de ses deux pilotes…
* D’après nos informateurs,
cette entreprise de pointe s’appelait auparavant Keaton Australian Racing
Team. Les problèmes de l’écurie belge en faisant déjà
pouffer plus d’un, les dirigeants auraient sommé les Australiens
de
raccourcir leur nom pour éviter
un malheureux Topnaz-Kart… |
Un représentant de chez
Malowin nous a confirmé avoir été approché
par des officiels Topnaz venus lui faire une proposition d’embauche de
mécaniciens pour un total de 3 millions de $ par mécano ainsi
qu’une somme restée secrète de points pactoles… Selon les
propres paroles du représentant Malowin: «On est déjà
en pourparlers avec Topnaz pour régler définitivement le
vieux différent qui oppose nos écuries, chaque chose en son
temps… De toutes façons, à chacun sa technologie de pointe,
même si on veut bien enterrer la hache de guerre, on va quand même
pas refiler nos meilleures armes à nos concurrents les plus sérieux
au championnat…». Rappelons pour les plus jeunes que le conflit Topnaz-Malowin
dure depuis déjà 8 ans et que les rapports se sont nettement
améliorés depuis le retrait de Trackzard et du baron Von
Lem. Ainsi, on se souviendra que l’an passé, Grosbœuf avait faillit
se faire virer de chez Malowin pour avoir ouvert la porte volontairement
à Magic à Spa… |
|
La main dans le sac
: Scott et Jessie
Attention, sujet sensible…
Nous avions eu droit à un démenti formel et outré
de Scott Keaton lorsque nous avions révélé la nature
de ses rapports chez Mustang avec son ancienne coéquipière,
la croqueuse d’hommes Jessie Farr-Jones. Nous en avons encore eu un exemple
ce week-end lorsque, réagissant à des allégations
de FD Magazine, le Pitbull a protesté que «Jessie, c’est pas
ma copine, c’est celle de Max [Rockatanski, Ndlr]». Malheureusement
pour lui, le comportement des deux pilotes à Interlagos nous laisse
entrevoir une tout autre réalité: ou bien Max a des cornes,
ou bien ils se sont lancés dans un ménage à trois!
En effet, comment interpréter autrement certaines réactions
pendant la course? Ainsi, comme en témoignait dernièrement
Alf Nielsen: «chaque fois que Jessie ratait une entrée de
virage, j’entendais le Pitbull qui gémissait dans son baquet»,
On en dira pas plus, mais rappelons pour finir cet événement
marquant que tous les pilotes auront pu constater dans les stands: Jessie
tançant l’Australien d’aller lui rouler une cigarette puis celui-ci
se dépêchant de lui obéir! On attend avec impatience
les commentaires de Max…
Le second baquet Mustang suite (et fin?)
Cette fois-ci, c’est officiel:
le major Lee a signé chez Mustang comme pilote titulaire du baquet
n°8 pour la fin de la saison.
Repéré alors qu’il
était encore un espoir du karting européen, le pilote italien
avait déjà participé à quelques courses l’an
dernier –chez Mustang puis pour la mystérieuse écurie Coucou
Casse-Cou–, sans grands résultats. Alors qu’il était pressenti
dès le début de cette saison pour courir aux côtés
de Jessie, le major s’était fait longuement désirer avant
de décliner l’offre, préférant se consacrer à
son kart préféré.
Il semblerait bien que les sirènes
de la compétition phare (et un salaire plus que confortable) aient
eu raison de ses dernières réticences…
Plus perfidement, nous ne pourrons
nous empêcher de constater que Jessie semble fort bien s’accommoder
du tempérament Latin-Lover du major Lee, ce qui ne devrait pas manquer
d’alimenter le carnet rose du championnat. Peut-être peut-on aussi
voir là la raison de l’embauche du major… En tout cas, nous, on
est bien contents de n’être ni à la place de Max ni à
celle de Scott dans cette histoire qui sent le stupre…
La grille : Magic Titi,
Sam Hu, Scott Keaton, T. Moreno, Santa Yana, Pancho Villa, A. Grosboeuf,
M. Andrews, Pachacutec, Trackzard, Jessie Farr-Jones, baron Von Lem (parti
des stands).
L’arrivée : A. Grosbœuf
(53 tours en 5h 39’), Sam Hu (même temps), M. Andrews à 10”,
Magic Titi à 30”, Santa Yana et T. Moreno à 50”, Trackzard
à 1’10”, J. Farr-Jones à 2’, Pachacutec abandon P/F au 34e,
Pancho Villa abandon P/F au 31e, baron Von Lem abandon P/F au 28e, Scott
Keaton abandon carrosserie au 8e.
Attention, vous pouvez d’ores et
déjà prévenir chez vous, la course promet cette année
encore d’être longue, même si on espère ne pas battre
le triste record de 5h 39’ de l’an passé (certes, il pleuvait mais
c’est quand même un peu beaucoup).
En direct : L'abandon de Sam Hu
36ème
tour, Sam Hu abandonne sur tenue de route. A priori, rien d’exceptionnel
mais… Il faut savoir que Sam était sursitaire carrosserie depuis
le 3e tour (!), sursitaire moteur depuis le 6e tour (!!), sursitaire tenue
de route depuis le 31e tour, et que s’il s’était arrêté
une fois aux stands, c’était pour un arrêt rapide!
On aurait pu s’attendre à
ce qu’il abandonne plus tôt, et cela n’aura d’ailleurs pas été
faute d’essayer, le Bhoutanais ayant joué la mort une bonne dizaine
de fois auparavant, que ce soit sur carrosserie ou sur moteur.
Non, en fait, l’aspect rigolo de
cet abandon tient dans le fait que, roulant dans une poubelle absolue,
Sam tentait dans ce dernier déplacement une 6e qui pouvait aussi
bien l’expédier à l’hôpital sur sortie de route. Sam
lança son dé de 6e et sortit un très gros tirage:
sa trajectoire la plus longue comportait deux tenues de route et, à
moins d’en rater une des deux, il lui fallait jouer la blessure pour son
abandon sur sortie de route. Heureusement pour lui (!), Sam abandonna sur
la première tenue de route.
Pour la petite histoire, notons
que Sam tira son jet de blessure par curiosité… Il peut remercier
le chassis pourri de sa Cars ‘N Roses: la chambre de Grosbœuf était
encore toute chaude et n’attendait que lui ! |

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