Enfin la vérité qui éclate sur les raisons des performances des pilotes Malowin ces dernières années… On sait maintenant que c’est parce qu’ils ont envie de rentrer très vite aux stands qu’ils font des poles, gagnent des courses ou abandonnent très vite… Notons que la stratégie de réduction drastique des coûts dans l’écurie à amené les dirigeants à embaucher un peintre analphabète qui ne sait même pas écrire correctement le nom de son employeur…

Brèves :

Après un premier passage sans accrochage notoire sous le feu vert, Alf et Scott nous gratifient d’un énorme départ et se frayent leur chemin dans le paquet jusqu’à reprendre les pilotes de tête tandis que Sam et surtout Orange passent à côté de leur sujet. Résultat: Grob’, Magic, Mark, Alf et Scott s’échappent.
On arrive à peine à la moitié du premier tour que le Pitbull tente le coup de force : il passe un rapport de plus que ses adversaires et dépose tout le monde en 6e dans la ligne droite. Le Pitbull est parti pour un long périple solitaire. Derrière lui, la bataille est acharnée dans deux petits paquets bien groupés où les pilotes font l’accordéon. La bataille des 5e et des 6e fait rage, nos concurrents rivalisent de records de vitesse tour après tour, ce qui nous vaut comme conséquence directe le décès prématuré du moteur de Pancho Villa: tout ce qui n’a pas explosé a fondu à travers la carrosserie… Accusant le coup, son coéquipier Pachacutec en profite pour s’emparer d’une dernière place qu’il réussira à conserver presque toute la course.

Arrive alors le premier ravitaillement –et le gros incident de cette course (voir encadré)– qui voit Scott augmenter sensiblement son avance tandis que ZZ Christiansen s’enflamme et revient sur le groupe de chasse, soucieux de briller pour sa première apparition sur nos circuits. L’Australien compte alors 20” d’avance sur Sam, ZZ et Alphonse.
On se dit que ce deuxième tour est parti pour ressembler au premier, avec le cavalier seul du Pitbull, mais un étrange incident se produit alors chez Topnaz. Alors que Scott n’a jamais été mieux dans la course, le baron Von Lem, propriétaire de son écurie, fait son apparition dans le paddock de Longbeach et exhorte ses troupes. L’effet ne se fait pas attendre: auteur d’une dernière saison calamiteuse, le Belge confirme sa réputation de porte-poisse et entraîne le malheureux Keaton dans une longue descente aux enfers. L’heure du Pitbull est passée, il ne sortira plus que des dés de merde pendant un bon petit bout de temps…

Affolé par les méandres de Scott devant lui, ZZ le fougueux (Ze Zouave, selon certains) subit la malédiction du second baquet Mustang et, tout comme son prédécesseur Alphonse Lesgalletons il y a quinze jours à Montréal, part en couille en tête à queue devant la ligne droite. Il n’en fallait pas plus pour Sam Hu qui se débarrasse aussitôt de Grosbœuf et revient seul au niveau de Scott Keaton.
On s’approche violemment de la fin du second tour, Louis Cifer a tout donné pour revenir sur l’autre Français et reformer le groupe de chasse; et fin du rodéo pour ZZ (Zig Zag?) qui perd une dernière fois le contrôle de sa monture. Bonne impression néanmoins du scandinave qui, même à court de compétition, nous aura montré de réelles possibilités. Histoire à suivre?

Dernier passage aux stands :
le calvaire de Scott n’en finit plus de continuer qui perd un temps fou et ne peut que regarder Grosbœuf le déposer avant de rejoindre Sam en tête de la course. A neuf tours de l’arrivée, les positions sont les suivantes: Sam Hu et Alphonse en tête, Scott, Louis Cifer, Jessie et Magic à 20”; Alf Nielsen, Mark Andrews, Orange Mécanique et Pachacutec fermant la marche à 30”. Sauf catastrophe, l’avance des deux pilotes de tête semble alors bien suffisante pour la victoire.

Si les deux premiers tours furent accrochés et serrés, ce sera encore plus beau pour ce dernier tour, qui verra d’intenses combats au sein de chaque groupe, personne ne voulant lâcher la moindre case à ses adversaires.
Devant, le début de tour est à l’avantage du Français qui réussit à prendre l’avantage d’une vitesse sur Sam mais ne réussit pour autant pas à le décrocher en 6e dans la ligne droite, et c’est au contraire Jessie qui allume ses adversaires en passant une royale 6e suralimentée pour s’envoler seule vers la troisième marche du podium. Dans le gruppetto, Scott, Mark et Pacha, flashés respectivement à 260, 250 et 240 km/h font le malheur du moteur de Louis Cifer qui doit du coup tirer un trait sur ses premiers points en championnat.
L’arrivée sera à l’image de la course: bagarreuse. Si Grosbœuf se défait finalement de Hu dans la dernière ligne droite dans des circonstances assez incroyables (voir encadré), c’est encore pire pour les places d’honneur avec Pachacutec et Orange qui tentent désespérément (et en vain) de sortir Mark de la piste avant que celui-ci ne se fasse passer de la même façon que son coéquipier, le tout pendant qu’Alf Nielsen part en tête à queue au beau milieu du groupe en tentant le hold-ups! Finalement, Orange s’adjuge le dernier point, qui est aussi le premier de la tout nouvelle édurie OCB Ford: champagne!