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Edito :
Et c’est reparti pour une nouvelle saison, qui démarre sur les chapeaux de roue par un doublé Desperados avec une victoire (presque) sans opposition de Pachacutec devant Pancho Villa. Premier enseignement de ce grand prix: il valait mieux être techniquement prêt car tout le week-end aura été animé par les seules écuries pourvues de monoplaces flambant neuves, Desperados pour la course et Malowin pour les essais. Deuxième enseignement: l’entraînement de l’intersaison nous ramène des pilotes prêts à casser la baraque aux essais et tactiquement affutés en course. Cette saison, la lutte promet d’être très chaude… 1 ère séance
d'essais - Pluie
Brèves :
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La course :
Coup de tonnerre dès les premiers tours de roue: alors que tout le monde s’élance plus ou moins tranquillement, la Desperados de Pachacutec file comme un boulet de canon et remonte toute la grille pour venir se caler derrière Grosboeuf en compagnie de Magic Titi. Le Français s’est échappé grâce à sa pole position, le Québécois et le Péruvien partent à sa poursuite, tâchant de maintenir l’écart à 10”: voilà en quelques mots le déroulement du premiers tiers de course. Par contre, derrière, on est très vite rentré (de plein fouet) dans le vif du sujet, à savoir les parties charnues des pilotes anglophones: 52ème minute, Alphonse Lesgalletons passe la surmultipliée et vient chatouiller l’airbag de Mark Andrews. C’était son point faible la saison passée, il semble bien que rien n’ait encore changé. Déjà bien entamée par les coups des Despe (refrain connu), la Cars ‘N Roses part froisser ses dernières tôles dans le sable. Les caméras ont à peine le temps de suivre Mark Andrews partir au pas de course vers son stand pour sortir le mulet que c’est au tour de Scott Keaton de faire parler la poudre. Une violente accélération, un freinage en catastrophe et le Pitbull des mers du sud s’achève dans le postérieur de la seconde Cars ‘N Roses, bien secoué. Mais pourquoi est-il si méchant…? Devant, on n’a pas le temps de s’appesantir sur ce genre de détail car les pilotes de tête ont décidé de frapper d’entrée. Et après quelques splendides mouvements devant son public, Magic Titi est le premier à devoir lâcher prise. Pachacutec part seul à la poursuite de Grosboeuf après le premier ravitaillement et les deux hommes ont creusé l’écart. Pendant ce temps, Alphonse Lesgalletons tente laborieusement de faire sourire le public en partant en tête à queue devant ses stands (ratés, donc) avant de partir achever sa sauvage Mustang sur… la Cars ‘N Roses de Sam Hu. Décidément, les fessiers anglais sont très prisés ce week-end. Pachacutec, lui, a mis un tigre dans son lama ce week-end et poursuit son effort pour finalement remonter son adversaire français à la mi-course. Les positions sont alors les suivantes: Pachacutec et Grosboeuf devant, Magic, Trackzard, Pancho Villa et Sam Hu à 20”, Jessie Far-Jones et Orange Mécanique à 40”, et enfin Mark Andrews loin loin derrière, qui cravache comme un damné pour refaire sa bonne minute de retard… On s’approche alors du deuxième ravitaillement lorsque Pachacutec survolté nous gratifie d’un nouveau coup d’éclat: il dépose son rival dans la dernière ligne droite, s’arrête pour ravitailler en sifflotant et remet un grand coup de gaz… Son avance augmente, augmente, elle augmentera tout au long d’un dernier tiers de course impitoyable pour ses adversaires. Derrière, c’est l’hallali mais c’est trop tard. Un peu secoué par le Péruvien, Grosboeuf se fait passer successivement par Magic, Pancho et Sam Hu, puis c’est au tour de Pancho Villa de se sentir les mêmes ailes que son coéquipier et de se défaire du local de l’épreuve pour s’envoler vers le doublé. Splendide démonstration des Desperados, pleine de sang-froid pour Pachacutec, pleine d’à-propos pour Pancho Villa (et probablement pleine d’EPO pour les deux…); la course parfaite. La nouvelle mule Despe sera-t-elle aussi compétitive toute la saison? Derrière, tandis que nos deux larrons bouclent leur tour d’honneur, une dernière bataille fait rage pour les places d’honneur, qui voit Grosboeuf retrouver suffisamment de ressources pour passer Magic puis Sam sur la ligne à la faveur d’un léger raté du moteur Cars… Enfin, pour le dernier point, Trackzard règle au finish Orange Mécanique visiblement en manque de compétition tandis que Mark Andrews, qui passe Jessie pour la 8ème place, peut nourrir «quelques» regrets d’avoir fait une si belle course sur son mulet… |
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Les pilotes :
Apparemment, les nouvelles équipes ont du mal à se mettre en place: le team manager de la toute nouvelle écurie OCB Ford est absent et non remplacé, Mustang n’a toujours pas trouvé de second pilote et la nouvelle recrue danoise de Malowin s’est faite porter pâle… Résultat, les papys sont de retour avec la présence à Montréal du toujours fringant Alphonse Lesgalletons, venu prêter main forte à Jessie Far-Jones chez Mustang, ainsi que celle du vétéran des circuits, Trackzard, dans son écurie de toujours, Malowin, qu’il semble avoir du mal à quitter… Comme quoi, pas facile d’annoncer sa retraite et de s’y tenir. L’ambiance est potache, on se chambre gentiment en faisant semblant de trouver jolies les nouvelles monoplaces des adversaires. Suite à un problème d’intendance, les Topnaz sont restées coincées au hangar et il faut ressortir de toute urgence les modèles promotionnels peints à l’occasion d’une précédente Gay Pride… Ambiance disco et dentelle chez les belges. Inversement, les nouveaux modèles de chez Desperados et Malowin sont au rendez-vous: cette année sera tendance pirate pour l’écurie mexicaine et ses monoplaces Cabesa de Muerte, et les Anglais annoncent un prototype ultra robuste bâti sur mesure par d’anciens ingénieurs Cougar («ils avaient réussi à faire rouler un tank pour Nigel Droopy, ils sont au point…») embauchés par le nouveau carrossier des Anglais, Big Beef Motors. |
Les essais :
Histoire de reprendre là où on en était resté; il pleut sur Montréal pour la première séance, pas vraiment folichonne hormis la détermination de Sam Hu qui nous signe un fort joli chrono, malheureusement à peu près dénué de tout intérêt vu l’évolution de la météo… Les chronométreurs officiels profiteront de cette terne séance pour peaufiner les évolutions technologiques du chronométrage, comme vous pouvez le constater dans nos tableaux, avec cette nouvelle donnée qu’est le «temps par coup», où l’on constate que les pilotes les plus rapides ne sont pas forcément ceux que l’on croit. La seconde séance sera d’un niveau rarement atteint dans notre championnat, 4 pilotes passant sous la minute et 2 échouant de peu. Avec les progrès des uns et l’entraînement des autres, il faudra probablement être très au point cette saison pour s’élancer des premières lignes. Malheureusement pour le suspens de cette séance, le champion des essais sortant, Alphonse Grosboeuf, aura assommé la concurrence d’entrée en réalisant le tour parfait sous la minute avec une prise de risque de tous les instants (un peu trop d’ailleurs selon certains, jaloux on n’en doute pas…). Résultat, record du nouveau tracé pour le Français. Dommage donc, parce que derrière, les chronos pour les places d’honneur furent groupés et performants. Sans doute de bon augure pour les Masters, même si l’on peut s’attendre à voir pas mal de pilotes nous mettre 15-20 secondes dans la vue… |
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15-0'54"16 (NR) |
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16-0'59" |
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16-1'04" |
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17-0'54" |
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17-1'00" |
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17-1'14" |
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18-1'00" |
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19-0'55" |
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19-1'05" |
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22-2'31" |
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zzz ... |
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